Grégory Cloux: «Ça va être la découverte, je me réjouis»

Le milieu de terrain de 28 ans quitte Genolier-Begnins après deux saisons en tous points réussies. Il a signé pour les Chevaliers du FC Collex-Bossy, en 2e ligue inter. Un joli défi personnel, qui n’a pas de quoi faire peur à celui qui a prouvé être l’un des meilleurs joueurs du canton ces dernières années. Interview.
Grégory, un nouveau défi vous attend!
Oui et cela s’est fait très vite. Après les finales, un collègue de boulot, qui m’en parle depuis un moment, m’a dit que Collex était vraiment intéressé par ma venue. Je me suis dit que c’était le bon moment et je suis heureux de faire le pas.
Il paraît qu’il est impossible de quitter Genolier… C’est faux, alors?
Disons que c’est difficile (rires)! J’ai passé deux années magnifiques ici, dans une superbe ambiance. C’est vrai que c’est compliqué de s’en aller et mon départ n’a rien à voir avec « GB ». Simplement, je vais dans une équipe de niveau supérieur, après 10 ans en 2e ligue.
Dix ans, déjà!
Oui, j’ai commencé dans cette ligue avec la II du Stade Nyonnais, puis Prangins et Forward Morges.
Vous étiez arrivé jeune à Nyon… Vous n’avez jamais vraiment eu votre chance avec la première équipe, on a bonne mémoire?
Disons qu’il y avait une forte concurrence. J’avais signé avec la I, qui était en 1re ligue, et j’avais 18 ans. J’avais été repéré lors d’un match-test et, à la mi-temps déjà, Christian Zermatten m’avait fait monter dans la tribune et m’avait dit de retourner aux vestiaires. J’étais complètement sec et je ne savais pas trop comment l’interpréter sur le coup, mais j’ai vite compris que j’allais pouvoir signer. Après ça, j’ai joué avec la II et avec les A, parce que j’en avais encore l’âge. Je suis donc allé voir Julien Marendaz, l’entraîneur de la II, et je lui ai demandé de rester avec eux.
Pourquoi?
Parce que je voulais faire partie d’une équipe. Se fixer des objectifs, les atteindre ou non, vivre la vie du vestiaire… C’était important pour moi et je ne le regrette pas.
Pourtant, avec votre parcours, on aurait pu imaginer que vous vous imposiez en 1re ligue. Vous avez été formé au LS, c’est juste?
J’y suis arrivé très tôt, en D, et j’ai poursuivi jusqu’aux M16. Ensuite, je suis allé à Stade-Lausanne, puis à Nyon. Evidemment, si vous regardez ce parcours-là, vous espérez autre chose que la 2e ligue, mais de nouveau, ces dix ans ont été parfaits pour moi. Aujourd’hui, j’ai envie de voir autre chose et Collex-Bossy, c’est l’adresse parfaite.
Parce que c’est une ligue plus haut?
Pas seulement. Vous savez, mes deux années à Genolier ont été très enrichissantes pour moi, mais j’avais besoin de m’arracher un peu plus.
C’est-à-dire?
L’année dernière, on finit à un point des finales. Cette année, on les fait. La grande classe, mais j’avais envie d’un peu plus que simplement « jouer ». Là, avec un groupe de 25 personnes, je vais devoir aller chercher ce que j’ai au fond des tripes pour gagner ma place le week-end et cela va me faire du bien. J’avais besoin de ça.
Et le championnat va être sympa!
Oui, avec les équipes valaisannes, les vaudoises… Ça a compté aussi dans mon choix: voir autre chose, d’autres joueurs, d’autres arbitres! Quand je parlais avec les dirigeants de Collex, ils me parlaient de telle ou telle personne sur Genève, mais je ne connais personne. Ça va être la découverte, je me réjouis.
Genolier va devoir vous remplacer…
Oui, bon… Je ne me fais pas trop de souci, ils seront tout aussi forts sans moi. C’est devenu un club attractif, avec plusieurs saisons en haut du classement. Et, très sincèrement, je ne suis pas très content de ma dernière saison. J’aurais dû faire mieux. Franchement, « GB » va survivre à mon départ (rires). Ce qui est sûr, c’est que je vais continuer à les suivre de près.

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