Heureusement qu’on a pensé à recharger notre téléphone ce matin. Après Philippe Mortgé, président du Stade Nyonnais (lire ici) et Nabila Mezzanotte, présidente du Lancy FC (lire ici), Diego Sessolo nous a contacté vendredi. On n’avait pas forcément prévu de parler autant du Stade Nyonnais ce jour, voire pas du tout, mais nous donnons évidemment la parole à toute personne « officielle » souhaitant la prendre. Directeur technique du Stade Nyonnais depuis quelques semaines et entraîneur de grand renom, Diego Sessolo y a évidemment droit. Plus que tout, il souhaite rétablir sa réputation, sérieusement mise à mal ces derniers jours par nos divers interlocuteurs.
Monsieur Sessolo, vous nous appelez…
Et je ne suis pas content du tout des diverses attaques que je subis ces derniers jours! J’estime que je ne les mérite pas et que vous devriez faire attention à ce que les gens vous disent.
Par exemple?
Vous donnez la parole à la présidente du Lancy FC.
Et?
Et mon nom est cité, encore une fois négativement.
Appelez-là…
Non, je vous appelle vous.
D’accord. Et?
Et je ne suis pas d’accord du tout avec ce qu’elle vous dit. Jamais nous n’avons contacté ses joueurs. Ce sont des mensonges. Nous avons effectivement contacté l’entraîneur de sa deuxième équipe, mais tout le monde est au courant. Je ne supporte pas de voir mon nom sali de la sorte. J’ai reçu 800 téléphones ces derniers jours. Je suis instructeur ASF, je ne peux pas accepter que l’on parle de moi en mal.
Ca se comprend.
Ce n’est pas tout. Je trouve que vous devriez plus insister sur le côté positif des choses, sur ce qu’il y a de beau dans le football. Pourquoi ne pas écrire sur du football? Vous avez du plaisir à écrire ces articles?
Sincèrement, non.
Alors voilà. J’aimerais vous parler de ce qu’on est en train de mettre en place à Nyon, de tout ce qu’on y fait de beau pour que le club se développe. Parlez de ça, plutôt! C’est mieux de parler de football, non? Vous êtes un site de football, non?
On en parle aussi quelques fois, on vous rassure…
J’espère. Là, ma réputation est en train d’être salie par tous ces articles. Je peux perdre mon emploi, cela peut avoir des conséquences qui vous dépassent.
Mais, de nouveau, dites ça aux personnes qui parlent de vous plutôt qu’au messager…
Je vous reproche d’être ce messager, justement. Parlez des belles choses, plutôt.
