Surprise en consultant les résultats de samedi! Fribourg, qui avait commencé son année 2016 en allant chercher un point sur le terrain d’Azzurri (0-0, lire ici), s’est fait surprendre ce samedi à la maison par le FC Echallens Région, vainqueur 0-1 à Saint-Léonard. Stéphan Cornu, le nouvel entraineur challensois, a donc parfaitement réussi ses débuts. Forcément, on a eu envie de l’appeler sur le chemin du retour.
Coach, voilà un résultat inattendu, non?
C’est vous qui le dites! J’ai senti qu’on avait fait une belle semaine d’entraînement, vraiment intéressante. J’avais dit aux joueurs qu’on devait bien la conclure ce samedi avec un résultat positif. Au début du match, on avait un point en mains, comme tout le monde. L’idée, c’était de le garder bien au chaud et, pourquoi pas, d’aller en chercher trois. On a réussi, c’est parfait, et c’est une très belle manière de démarrer une aventure commune.
Ce succès lors de votre premier match a une valeur symbolique, mais aussi comptable. Vous avez six points d’avance sur la zone de relégation…
Et on est à sept points des finales! Aujourd’hui, on peut aussi se dire qu’on a pris deux points sur La Chaux-de-Fonds, Bavois et Azzurri.
Sérieusement?
Mais pourquoi pas? C’est ce que j’ai dit aux joueurs, je ne vous cache rien. Il ne faut rien s’interdire, mais il faut s’appuyer sur cette victoire ici pour continuer à travailler sereinement et se mettre à l’abri. De toute façon, ces calculs, cela ne sert à rien. Le concret, c’est qu’on a gagné à Fribourg et qu’on doit en profiter. Mercredi, il y a le repas de soutien du club, je préfère y aller en ayant gagné le premier match plutôt qu’en ayant perdu 5-0. J’avais déjà préparé mon excuse pour mercredi, d’ailleurs.
Vraiment?
Oui, j’avais déjà sorti le thermomètre pour prétexter une vilaine fièvre si on en avait ramassé cinq ce soir. Mais là, c’est bon, je serai bien au repas de soutien, au milieu de la salle même (rires).
On vous sent vraiment de bonne humeur…
Mais c’est parce que je le suis! J’entraîne un groupe super, avec de la qualité bien sûr, mais aussi des joueurs intelligents et passionnés de football. Ils aiment le jeu et cela, je peux vous dire que c’est de plus en plus difficile à trouver. Alors oui, je peux dire que mes débuts se passent très bien.
Ne pas jouer la semaine dernière face à Team Vaud ne vous a pas embêté?
Bon, c’était injouable, donc la question ne se pose pas, mais en fait, j’étais content d’avoir cette semaine en plus pour travailler. Vu que je suis arrivé tard, la préparation a été courte de mon point de vue.
Pas pour les joueurs…
Ah oui, pour eux, cela a été long, comme tous les hivers, mais moi je n’ai pas eu beaucoup de temps pour travailler avec eux. Cette semaine en plus, c’est juste ce qu’il fallait. Bon, sur le match en lui-même, on a souffert au début. C’est normal, Fribourg était dans le rythme de son match à Azzurri. Nous, on a souffert pendant les cinq premières minutes, mais on est montés en puissance assez logiquement.
Au point d’ouvrir le score par Ewembe Lokwa!
Exactement, sur une superbe frappe de 20 ou 25 mètres d’Aurélien Ziegler. Ewembe a bien suivi, il l’a poussée au fond de huit mètres. Après, on a tenu ce point grâce à de belles parades de notre gardien Léo Richard, il faut le dire. Fribourg a eu des occasions, ce qui est normal, mais on a bien résisté.
C’est donc Léo Richard qui vous a offert cette victoire?
Ce serait exagéré de dire cela. On a joué à onze quand même! Disons que Léo nous ramène un point, le collectif et l’état d’esprit les deux autres. Voilà, ça c’est déjà un peu plus juste.
Les prochains rendez-vous
Echallens accueille Team Vaud en match à rejouer ce samedi 19 mars, à 16h aux Trois-Sapins.
FC Fribourg – FC Echallens Région 0-1 (0-1)
But: 14e Lokwa 0-1.
Fribourg: Horovitz; Déglise, Brülhart, Kanté, Bize; Charrière (72e Knutti), Zaugg, Caio, Deschenaux, Melo (69e Schwarz); Uka (57e Naounou).
Entraîneur: Magnus Baeriswyl.
Echallens: Richard; Varidel, Lacroix, Veuthey, Bryand; Bastardoz, Germanier (88e Djalo), Réaut (75e Parra); Ziegler; Lokwa (82e Golay), Bahlouli.
Entraîneur: Stéphan Cornu.
Saint-Léonard.
