Joué dans une ambiance électrique, le match des finales de promotion entre Pully et Forward Morges s’est soldé par un succès 3-1 en faveur des Morgiens. Rapidement menée au score, la troupe de Mario D’Alessandro a encaissé deux buts en quatre minutes en seconde période avant de revenir sur penalty à la 80e. La partie, mal gérée par l’arbitre, ressemblait à un vrai match à élimination directe, comme le public les aime avec son lot de rebondissements. Damien Berger Sabatell s’est confié à l’issue de la « mi-temps » des finales de promotion.
Bonsoir Damien, un petit retour sur cette victoire 3-1 contre Pully?
Franchement, nous avons pratiqué un football pathétique, que ce soit nous ou Pully. C’est indigne de ce que l’on peut produire. En plus, j’attendais mieux de notre adversaire, car je sais de quoi il est capable. L’arbitrage n’a pas été meilleure. C’est vraiment dommage pour une rencontre d’une telle intensité.
Comment expliquez-vous ce niveau « pathétique », comme vous le dites ?
Malgré leur expérience, mes joueurs ont subi la pression. Nous avons l’objectif de monter, et ce but rajoute du stress. Pully a également décidé de casser quoiqu’il arrive. Son but était d’aller au combat, mettre des coups et chauffer Barrier. Nous avons prouvé que son plan diabolique n’a pas marché (sourire). Je sais, pour les avoir étudiés, que les Pulliérans jouent très bien au football, dommage que l’on n’ait rien vu aujourd’hui (NDLR Samedi).

Malgré cette attitude, votre équipe a gagné 3-1, qu’est ce qui a fait tourner la rencontre en votre faveur?
Franchement, on marque trois buts sur deux occasions. La première sur une mauvaise relance de Pully et les deux autres sur deux accélérations. Nous avons eu un maximum de réussite.
Trois buts inscrits à l’extérieur, est-ce que vous pensez déjà à la promotion ?
Nous sommes à la mi-temps, rien n’est fait. Nous allons aborder cette rencontre avec prudence. Sur le deuxième tour, nous n’avons jamais encaissé trois buts et nous sommes solides physiquement. Il est encore trop tôt pour faire la fête, mais je suis confiant.