Président de Vevey United, William Von Stockalper s’est exprimé sur différents thèmes. Il les a abordés avec engouement, sincérité, calme et… en deux parties.
Chapitre 1
Le match contre Naters (défaite 2-1):
« C’est toujours une rencontre compliquée là-bas. C’était la première de l’équipe sur gazon, il y a eu un temps d’adaptation. Nous avons égaré des points, mais les formations du haut du classement également (NDLR : Echallens et Carouge ont perdu). En revanche, les joueurs devront montrer beaucoup plus samedi à domicile. »
Match contre Chênois:
« C’est une équipe de costauds, de bagarreurs. Ça va être une grosse lutte. Nous avons une revanche à prendre à la suite de notre défaite au match aller (1-0). Les Genevois viennent d’être promus en 1re ligue. Ils ont surfé sur l’euphorie de la montée cet automne. Ça va sûrement être plus compliqué ce printemps. On avait eu une trajectoire similaire il y a deux ans avec un énorme premier tour, avant de s’effondrer. Le public et tout l’entourage du club attendent une performance, un match référence. »
Densité d’équipe à la lutte pour les finales:
« C’est incroyable d’avoir autant de formations à la lutte. Comment je l’explique? Il s’agit d’une évolution logique. Tous les budgets ont tendance à monter, de la 2e inter à la Promotion League. Il y a donc plus de moyens, une meilleure pyramide des jeunes, ce qui amène un championnat plus compétitif et les équipes marchent sur cette euphorie pour progresser. Il y a désormais neuf formations à la lutte. Martigny, grâce à sa victoire ce week-end, revient dans la course. Tout le monde peut battre tout le monde, c’est fou. Carouge, qui est un peu la Ferrari du groupe, perd contre Azzurri. » (Azzurri l’emporte face à Etoile Carouge)
Favoris:
« Les équipes genevoises, évidemment, surtout Lancy, Meyrin et Carouge. C’est elles qui ont les plus gros budgets du championnat. Elles en profitent. Derrière, il y a Echallens et Vevey qui se battent avec leurs moyens et bénéficient d’une bonne cote de popularité. Le Team Vaud va sûrement se mêler à la lutte pour les finales. Il y a tellement de talents qui jouissent d’un cadre et d’un staff de haut niveau. Par contre, je ne vois pas l’apport de joueurs de la « une » comme un atout. Ils n’ont pas les automatismes et ne s’intègrent pas forcément dans la tactique. Quant à Chênois, je pense que l’euphorie va retomber. Il faudra se méfier de Naters, qui bénéficie de l’arrivée de Tchèques. Cela va sûrement aider le club valaisan à réaliser, comme toujours, un incroyable second tour comme Azzurri qui, j’en suis convaincu, fera des prouesses. »
Objectif:
« Nous voulons monter dans les deux ans en Promotion League. Pour cette saison, nous avons 11 matchs qui vont ressembler à 11 finales. Il y a bien évidemment un coup à jouer, car nous ne sommes pas si loin. J’attends plus de mes joueurs. Le comité leur offre tout le confort pour se concentrer uniquement sur le foot. Nous exigeons plus. Si nous n’atteignons pas les finales, ça sera forcément une déception en vue de notre effectif et de notre public. »
Mercato:
« Mohamed M’Sabeg, Loïc Ombala et Farid Benhaddouche sont dans l’esprit et la philosophie du club. Mohamed voulait revenir à Vevey, c’est bon signe, ça signifie que ça fonctionne chez nous. Loïc, après deux essais à Bellinzone et Lugano de justesse non concluant, a finalement signé ici. C’est un latéral ultra offensif. Quant à Farid, c’est un battant qui possède quatre poumons. Il ne faut pas oublier le retour de Roberto Elefante après huit mois d’absence. Il a bien joué contre Naters en considérant le peu de compétition qu’il a dans les jambes. Il sera bien présent et à coup sûr décisif. Il lui manque encore 2-3 parties et il sera au top. Nous avons l’équipe pour les finales. Le talent est là, il manque juste un match référence pour bien lancer ce deuxième tour et donner la dose de confiance à tout le monde. »
