Trois questions à… Jacky Pittet

Mis en cause par Anthony Ciavardini au cours de son interview (à lire ici), l’ancien président d’Yverdon Sport a tenu à réagir et à apporter sa vision des faits, ce qui est tout à fait légitime. Il nous a donc appelé cet après-midi.

Jacky Pittet, quelle est la raison de votre téléphone?

Je tiens absolument à réagir suite à cette interview. Monsieur Ciavardini a le droit d’avoir un avis, mais ses attaques vis-à-vis de moi ne peuvent pas rester sans réponse. Déjà, je rappelle que je n’étais pas tout seul, mais que toutes les décisions ont été prises en comité, et avec l’administrateur du club, Mario di Pietrantonio. Lorsque j’ai repris le club en cours de saison, celui-ci se trouvait en difficultés financières, ce n’est un secret pour personne. Afin d’éviter la mise en faillite du club, et le départ en 5e ligue, il a fallu trouver de l’argent. Juste en passant, 700’000 francs ont été crédités sur le compte de la BCV durant mon passage à Yverdon, de l’argent que nous sommes allés chercher auprès de partenaires. Le budget a été réduit de moitié, juste pour que le club continue à exister. Mais il a fallu faire des sacrifices. Tout le monde a dû en faire, y compris les joueurs. M. Ciavardini comme les autres. Alors oui, nous lui avons demandé de réduire son salaire. Il y a des joueurs qui ont accepté, et d’autres qui n’ont pas accepté. Ils ont fait le choix de partir.

Mais lui a accepté et décidé de rester…

Je vais vous donner des chiffres: il a touché 24’000 francs bruts pour la saison 2012-2013. C’est moins que ce que prévoyait sa convention, c’est vrai. Mais je crois qu’il n’a pas bien compris que le club était en position d’être mis en faillite. Ou peut-être qu’il le comprenait, mais que c’était moins important que sa situation personnelle. Pour moi, c’est un petit joueur. Il dit aujourd’hui qu’YS lui doit trois mois. Mais ce n’est pas la réalité. En vérité, il doit toucher des indemnités pour ses minutes de jeu du premier tour. Il a été payé jusqu’à la fin.

Il dit également que son salaire, déjà baissé d’un tiers, avait encore été baissé de moitié avant la saison 2013-2014…

C’est vrai. Mais reprenons le contexte: on a demandé à tous les joueurs ce qu’ils comptaient faire pour la saison suivante. A tous. Lui n’a pas souhaité répondre. Nous avons donc demandé à Adrian Kunz une liste des joueurs sur lesquels il comptait pour la saison à venir. M. Ciavardini n’était pas sur cette liste. Mais comme il est d’Yverdon, nous avons demandé à Adrian Kunz de le garder et lui avons fait une proposition qui nous semblait en accord avec le niveau de la ligue, 1re ligue Classic, et son niveau personnel. Il a voulu partir. Pourquoi ça n’a pas joué à Nyon et à Bavois, je ne sais pas, et ce n’est pas à moi de répondre. Mais cela me fait sourire lorsqu’il dit être un joueur emblématique d’Yverdon Sport. Je ne pense pas qu’il fasse partie de cette catégorie-là, par respect pour des joueurs comme Nagy, Paduano, Vialatte, Taillet ou d’autres.

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