« On est loin de nos objectifs, mais heureusement, on a fini par se sauver. » Abraham Keita et le FC Cugy Futsal espéraient secrètement une promotion en Premier League, le plus haut niveau du futsal helvétique. Hélas pour eux, les Vaudois ont vite compris que cette saison hivernale de LNA (deuxième division) serait très compliquée. Les défaites se sont succédées, la qualification en play-off est vite devenue impossible. Et la relégation a même été frôlée, puisque Cugy a occupé la dernière place de la première à l’avant-dernière journée! Bien loin de l’US Terre Sainte I, qui a obtenu une brillante première place, qualificative pour les quarts de finale.
Un but encaissé dès la première minute
Heureusement pour Cugy, le calendrier prévoyait dimanche un dernier affrontement face à Wohlen, qui ne comptait que deux points d’avance. Une victoire face aux Argoviens et le tour était joué. Plus facile à dire qu’à faire, surtout que Wohlen ouvrait la marque à la première minute! Ce vrai « match de la peur » a pourtant fini par tourner en faveur de Cugy grâce à un doublé de Mourad Boutafenouchet, un but de Fabrice De Benedictis, un de Fabio Rego, un de Lirim Hasani et un d’Abraham Keita lui-même. On l’a compris, ce FC Cugy Futsal était un joyeux patchwork, puisque les buteurs cités proviennent des clubs d’Echichens, de Lutry, de Forward, de Stade-Lausanne et d’Epalinges, le club actuel de Keita. En futsal, on l’a déjà dit, les passeports sont « indépendants » des clubs de l’ACVF.
Abraham Keita: « Pour une fois, on était quasiment tous là »
Au final, Cugy s’est imposé 6-3, est passé devant Wohlen, qui a coulé en LNB! Une victoire bienvenue pour Abraham Keita. « Pour une fois, on était quasiment tous là. Et, surtout, l’état d’esprit a été présent de la première à la dernière minute. Il y a les buteurs, que vous avez cité, mais tout le monde mérite une mention. J’y tiens, ce maintien, on l’a arraché en équipe. Et dans ces conditions-là, on est très difficiles à battre », a souligné l’entraîneur-joueur, soulagé de ce maintien arraché in extremis. La saison prochaine, il faudra faire mieux!
