Alfonso Forgione rejoint Azzurri 90 LS

L’ancien président du FC Renens avait quitté le club du Censuy, fatigué, et nous avait accordé un entretien, dans lequel il expliquait certaines raisons qui l’avaient poussé à s’en aller . Aujourd’hui, Alfonso Forgione semble avoir retrouvé un peu d’énergie. Suffisamment, en tout cas, pour s’impliquer dans le projet d’Azzurri 90 LS, dont la première équipe vient de monter en 1re ligue Classic.

Alfonso Forgione, vous voilà de retour dans le monde du football… Votre mise à l’écart volontaire n’aura pas duré bien longtemps!

C’est vrai, j’ai décidé d’intégrer le comité d’Azzurri. J’ai eu quelques discussions avec le président Antonio D’Attoli, que je connais depuis longtemps. Je viens en tant que collaborateur et membre du comité.

Allez-vous vous occuper du domaine sportif?

Un peu de tout, comme un membre du comité. Attention, je ne suis pas co-président, ni vice-président, ou que sais-je. Je viens simplement donner un coup de main à M. D’Attoli.

Y compris financièrement?

Non, pas du tout financièrement. Mais vous savez comme moi qu’Azzurri veut se développer, notamment en ce qui concerne ses infrastructures. Je suis actif dans le domaine de la construction, je peux apporter mes compétences aussi à ce niveau.

Pour une buvette ou des vestiaires, par exemple?

Par exemple. Mais je suis avant tout un passionné de football et je suis très heureux et très fier d’intégrer cette équipe. Nous avons eu quelques différends avec M. D’Attoli, lorsque je présidais Renens. Mais ces accrochages étaient purement sportifs, puisque nous étions deux clubs très ambitieux. Je l’ai toujours beaucoup respecté et je crois que lui aussi. Nous sommes tous deux d’origine italienne, et les Azzurri, forcément, c’est un symbole qui me parle. Je n’aurais pas recommencé dans un autre club.

Au quotidien, comment s’annonce votre collaboration?

On verra bien, mais les Azzurri ne sont pas mon club. J’ai été président, je sais ce que c’est, et M. D’Attoli pourra s’appuyer sur moi, pour tout ce dont il peut avoir envie. Il a besoin de s’appuyer sur quelqu’un de confiance pour faire avancer son club. Vous savez, être président ce n’est pas facile. Tout le monde croit que vous pouvez faire ce que vous voulez, que c’est vous décidez de tout. La vérité, c’est qu’être président, c’est une tâche compliquée et que vous êtes seul pour la faire.

Vous avez souffert de cela à Renens?

Disons que je pense qu’il faut être bien entouré. Et que M. D’Attoli fait énormément pour ce club, et qu’on est plus forts à plusieurs que tout seul.

Alors qu’à Renens, vous étiez tout seul…

On est plus forts à plusieurs, je le répète. Renens, c’est le passé, je ne regrette rien. Aujourd’hui, je pense à Azzurri. Il y a de belles choses à faire ici, il y a un gros potentiel et beaucoup d’ambition. On peut aller haut.

Allez-vous assister aux matches?

Oui, bien sûr, comme n’importe quel membre d’un comité. Ma situation personnelle n’a pas changé: j’ai toujours autant de travail, et j’ai toujours une famille dont je compte bien m’occuper (rires), mais j’aime le football. Alors oui, je serai au match, et oui, je me réjouis de vivre de grandes choses avec les Azzurri.

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