A force de pêcher dans le dernier geste, le FC Ecublens s’est fait peur. Malheureusement pour Rapid Montreux, la troupe de Roberto Meoli a fini par s’imposer aux tirs au but (5-3). A l’expérience.
« Nous nous sommes compliqués la vie », résume Roberto Meoli, entraîneur du FC Ecublens à l’issue de la rencontre des quarts de finale de la Coupe vaudoise remportée aux tirs au but face à Rapid Montreux. 90 minutes durant, aucun des clubs n’a réussi à inscrire le moindre goal.
« On aurait dû mener 2-0 à la mi-temps »
Une rencontre fermée qui a vu une première mi-temps en faveur des pensionnaires du stade du Croset. Par deux fois, au moins, Ecublens aurait dû ouvrir le score, mais le dernier geste n’était pas à la hauteur. Il y a eu deux face-à-face avec le porter montreusien. La première fois Julien Rey parvient à le dribbler, mais il rate la cible, la seconde fois le gardien fait l’arrêt. « On aurait dû mener 2-0 à la mi-temps, au lieu de ça, on revient au vestiaire avec un score nul », rage le coach.
En seconde période, Rapid prend confiance, mais se montre dangereux uniquement sur balles arrêtées. « On a un peu souffert dans les 45 dernières minutes, avoue à demi-mot Roberto Meoli. Jusqu’à présent, c’est l’équipe qui nous a posé le plus de problèmes en Coupe vaudoise. Ils n’ont pas eu de grosses occasions, mais au niveau de l’engagement, les joueurs adverses étaient présents. Nous étions fatigués sur la fin, la profondeur du banc a manqué pour que l’on passe définitivement l’épaule avant les penaltys. » Finalement, les Ecublanais ont gagné par 5-3 après la séance des tirs au but. « Sur l’ensemble de la partie, nous méritons de passer », philosophe coach Meoli.
Place à Yverdon
Malgré plusieurs départs cet hiver et trois titulaires blessés, Ecublens a fait le nécessaire pour passer et obtenir le droit d’affronter la « deux » d’Yverdon-Sports pour une place en finale. « Nous avons joué un match amical contre eux le 11 mars. C’est un collectif bien huilé avec de bons jeunes et un entraîneur que je connais bien. Mon équipe a une moyenne d’âge de presque 30 ans, elle a l’expérience pour gérer ce genre de rencontre. » La finale est proche, et les protégés de Roberto Meoli ont intérêt à accéder à celle-ci, car l’entraîneur a « une grosse horreur de la défaite ».