Bertrand Ndzomo, le taulier du FC Schaffhouse

Arrivé à l’été 2013 à Schaffhouse, Bertrand Ndzomo est déjà suffisamment à l’aise pour répondre aux interviews en allemand, y compris à la radio. Le très athlétique milieu de terrain du FCS est le patron du jeu depuis son arrivée. Son impact physique (1m77, 75 kilos de muscles) est une chose, son charisme en est une autre. Même s’il n’a inscrit aucun but en 49 matches depuis son arrivée à la Breite, personne ne lui en fera le reproche. Il n’accompagne peut-être pas souvent les actions vers l’avant, mais avec lui, tout le monde est tranquille: « Bébert » va faire le boulot défensif comme personne.

Arrivé en Suisse à Yverdon Sport en 2007, il a conquis tout le monde dès son premier match au Stade Municipal. Formé au Mans, qui a longtemps été un lieu de recrutement pour YS (Martin Douillard en est également venu), le Français a également joué à Lausanne et au Stade Nyonnais, toujours en Challenge League, avant de s’en aller pour Fribourg (Promotion League), puis Schaffhouse, donc. Après avoir disputé 30 matches la saison dernière, il en est à 19 depuis le début de l’actuelle. En un mot? Indispensable.

Le public vaudois aura l’occasion de le revoir de près, ce samedi 21 mars à 17h45 à la Pontaise. Schaffhouse (7e) y affrontera le LS (6e) et pourra, en cas de succès, revenir à deux points des Vaudois. Mais attention, Le Mont (10e) n’est qu’à huit points…

Bertrand, pour commencer, on constate que vous êtes déjà à l’aise en allemand!

Oui, ça va! J’arrive à me faire comprendre, c’est bon. Cela fait partie des choses qui m’ont fait choisir Schaffhouse en 2013. J’avais envie de découvrir une autre culture, d’apprendre une nouvelle langue. J’ai toujours été curieux et la Suisse alémanique m’attirait assez.

C’est vraiment différent?

Oui, quand même. C’est une autre mentalité, des autres méthodes. Je le constate à l’entraînement. C’est plus dur, il y a un goût de l’effort plus prononcé que ce que j’ai pu expérimenter en Suisse romande. Ca fait partie des choses qui me plaisent.

Vous ne vous imaginez pas revenir chez nous?

Ah mais oui, j’y suis ouvert. Le football, vous savez… Je laisse toutes les portes ouvertes. J’aurai 30 ans cet été et même si je suis sous contrat jusqu’en 2016, je sais que tout peut aller vite. Je suis super-bien à Schaffhouse, mais on ne sait jamais ce qui peut se passer dans une carrière.

Vous savez que personne ne vous a oublié, notamment à Yverdon? On entend parler de vous très régulièrement!

C’est vrai (rires)? Yverdon, c’est un excellent souvenir, c’est sûr. J’y suis arrivé depuis Le Mans et j’ai passé deux années formidables. J’aimais tout là-bas. Le public, l’équipe… J’ai encore de nombreux amis, que ce soit au foot ou à côté. Vraiment, c’était deux belles années.

On vous voit encore souvent répondre à des commentaires d’anciens coéquipiers sur Facebook… Vous étiez vraiment le boss, là-bas!

Vous m’épiez ou quoi (rires)? Non, c’est vrai, j’y ai gardé de très bons contacts, comme je vous l’ai dit.

On va redevenir plus sérieux: Schaffhouse risque-t-il encore la relégation cette saison?

Sincèrement, il faut qu’on soit prudents. On a quelques points d’avance, mais rien n’est fait. Cela dit, je suis très confiant. On a toutes les qualités pour se sauver tranquillement, mais il faudra bien gérer les confrontations directes.

A titre personnel, vous êtes déjà le taulier, non? Vous parlez allemand et l’autre jour à Bienne, vous aviez même le brassard de capitaine!

Oui, bon, ça c’est « ad interim », on va dire. Mais c’est clair qu’être le capitaine de cette équipe, même provisoirement, fait plaisir. Ca montre que je dois faire une ou deux choses justes, quand même (rires).

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