Bigambo Rochat à la relance

Il ne s’en cache pas, Bigambo Rochat, il cherche du travail. Et le plus tôt sera le mieux. Revenu en Suisse après être allé jouer quelques mois dans les divisions inférieures françaises, il a envie de stabilité dans sa vie professionnelle et il s’agit désormais de sa priorité. Croisé à Chavannes, avant un entraînement de sa nouvelle équipe, Porto Lausanne, l’ancien professionnel a pris le temps de faire le point sur ce qu’est sa vie actuellement. Et le constat est clair: il veut travailler, avant de retrouver un joli niveau footballistique. Les priorités ont donc changé. A 25 ans, il peut encore faire de belles choses dans le football, mais il a surtout envie de « se poser » du côté de Lausanne, chez lui.

Il signe trois ans à Xamax, six mois avant la faillite

C’est là, évidemment, que tout a commencé. Le Lausanne-Sport l’a repéré après ses débuts à Renens et à Crissier et « Big » est rapidement devenu un des plus sûrs espoirs du football vaudois. Et c’est en 2008, à 17 ans, qu’il part pour Lille. Il n’y restera que quelques mois avant un véritable tour de Romandie, entre Sion, Lausanne, Xamax, Yverdon et Nyon. « Il ne me manque que Servette », sourit-il aujourd’hui. Et Le Mont? « J’y suis resté quelques jours, le temps d’un match amical », explique-t-il encore avec sa bonne humeur habituelle. Il faut bien le dire, il n’a pas eu trop de chance dans son périple, tombant souvent au mauvais endroit au mauvais moment, comme à Xamax, où il jouait plutôt bien. Il signe en juillet 2011 à la Maladière pour trois ans et s’établit eng en Super League, dans une équipe qui joue le haut de tableau. Il a 20 ans, il est sur la bonne voie et il… est libéré le 24 janvier 2012 de son contrat de trois ans, comme tous ses coéquipiers, le club de Bulat Chagaev tombant en faillite. « Là, vraiment, je n’ai pas eu de bol, parce que tout allait bien », grince-t-il aujourd’hui.

Marcio Avezedo l’a amené à Porto

Son contrat de trois ans tombe à l’eau, il a 20 ans et ses perspectives, du coup, s’assombrissent. Depuis, il ne s’en cache pas, il cherche à relever la tête, confronté à un monde du football professionnel pas toujours prêt à donner une nouvelle chance. Sa dernière aventure en date, à Azzurri, s’est terminée avant même d’avoir réellement commencé, mais le voilà donc de retour à Chavannes, dans une équipe où il a de nombreux amis, dont Marcio Azevedo, entraîneur de Porto Lausanne avec Robert Kok. « Marcio, c’est un vrai ami et je suis très content de retrouver les terrains suisses dans son équipe », continue « Big ».

Porto, une équipe qui cartonne

A Porto, dans une équipe qui cartonne en 3e ligue (13 points en 5 matches), il n’arrive pas en star. « En star de quoi? Je suis juste là pour jouer au football du mieux possible. C’est de la 3e ligue, mais c’est du foot. J’ai déjà vu à l’entraînement qu’il y avait des gars qui touchaient le ballon. Je me réjouis de jouer avec eux. Sincèrement. » Bigambo Rochat veut retrouver du plaisir à jouer, trouver un boulot et se stabiliser dans la vie. Tout un programme, mais il va l’affronter plein d’enthousiasme, comme il l’a toujours fait. A lui de jouer et de mener à bien sa « deuxième carrière ».

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