Nouvel attaquant du Stade Nyonnais, Gentian Bunjaku revient en notre compagnie sur ses objectifs pour la saison, mais surtout sur la double promotion qu’il a vécue cette année. En effet, il a été promu comme attaquant d’Yverdon Sport et en tant qu’entraîneur de Dardania Lausanne II.
Franchement, on ne sait pas par quoi commencer, une telle saison, il doit y avoir beaucoup d’émotion…
Oui, c’est vrai, il s’est passé beaucoup de choses cette année. J’ai profité de chaque minute de foot que le coach m’offrait à Yverdon. J’avais un rôle de joker de luxe et avec très peu de temps de jeu, j’ai quand même marqué neuf buts. Je suis satisfait sur le plan personnel. Et avec Yverdon, on avait un état d’esprit exceptionnel, on a vraiment réussi une grande saison. C’est mérité.
Pourquoi ne continuez-vous pas dans le nord-vaudois ?
Le staff a fait le choix de ne pas me prolonger. Je regrette de ne pas poursuivre l’aventure, c’était l’occasion de toucher à la Challenge League. Dommage, mais je garde les bons moments, les souvenirs resteront gravés à jamais.
En revanche, vous allez continuer avec Dardania à qui vous avez « offert » une promotion.
Oui, c’est clair! C’était une magnifique aventure humaine. J’ai repris le club il y a un an et demi. On est vraiment une bande de potes qui sont unis. Même si on est en 4e ligue, j’avais régulièrement entre 20 ou 22 joueurs à l’entraînement. Et finalement, on obtient la promotion, c’était la cerise sur le gâteau, surtout que ce n’était pas l’objectif principal. Je suis très fier du travail accompli. J’avais des gars qui n’avaient jamais fait de foot, c’est une belle récompense.
Vous voilà en 3e ligue, quels sont les objectifs ?
Je vais étoffer mon staff. On va faire les choses bien et se fixer des buts comme terminer dans la 1re moitié du tableau. La suite, on verra, mais je peux déjà dire que la promotion n’est pas possible vu que la « une » joue en 2e ligue, mais on profitera de chaque instant.
Je vis le football à fond, je suis peut-être un peu trop fou et exigeant
Gentian bunjaku
Beaucoup de personnes vous connaissent sur le terrain, mais pas vraiment sur le banc de touche. Quel type d’entraîneur êtes-vous ?
Je vis le football à fond, je suis peut-être un peu trop fou et exigeant, mais je vis mon sport. J’aime la victoire et je veux transmettre ça. Dans l’équipe, ça a bien pris, tout le monde est rentré dans le jeu et mes champions savaient qu’ils devaient bien travailler (rires).
Comment faites-vous pour arriver à combiner toutes vos activités ?
J’ai un travail à 50% comme éducateur et à côté je vis le foot à 120%. Mes journées sont longues, mais j’aime ce que je fais. J’ai du plaisir à m’engager pour le foot, j’apprécie ma routine, même si c’est fatigant. En plus, j’aimerais obtenir mon diplôme C+ d’ici la fin de l’année afin d’accélérer mon futur.
Outre la 3e ligue avec Dardania, vous allez évoluer avec Nyon. Racontez-nous.
Après ma non-prolongation à Yverdon, j’ai été voir les clubs qui s’étaient intéressés à moi. Je me suis rapidement mis d’accord avec Stade Nyonnais pour un contrat de deux ans. Le projet m’a convaincu et je connais déjà pas mal de joueurs et membres du staff. On vise le haut du classement et on aimerait aller le plus loin en Coupe de Suisse (NDLR : le club de La Côte affrontera le FC Wil (Challenge League) le week-end du 13-14-15 août).
Une photo qui résume parfaitement la saison de Bunjaku avec le maillot offert par ses « champions »
Merci, Gentian, pour le temps accordé et bonne chance pour cette saison qui sera à nouveau intense.
J’aimerais juste remercier mes joueurs de Dardania. Ils m’ont fait un magnifique cadeau à la fin de la saison. Ils m’ont offert un maillot signé par toute l’équipe avec un joli flocage. Ça m’a beaucoup touché.
