Eliam Osmanaj Guevara et l’équipe M15 du Lausanne-Sport ont réalisé un premier tour presque parfait, avec huit victoires et un match nul. Portrait du jeune milieu helvético-équatorien, déjà appelé en sélection nationale dans sa catégorie d’âge.
« Ce premier tour a été incroyable ! »
Les M15 du Lausanne-Sport sont inarrêtables. Invaincus au premier tour et toujours en lice en Coupe de Suisse, les joueurs de Sébastien Bertrand occupent la tête du classement avec cinq longueurs d’avance sur leurs rivaux Genevois. « Ce premier tour a été incroyable ! », s’exclame Eliam. « À chaque match, on a donné tout ce qu’on avait, et ça a payé. De mon côté, j’ai beaucoup participé avec des passes décisives et quelques buts. C’était trop bien de voir que notre travail à l’entraînement portait ses fruits. Cette série sans défaite, c’est vraiment une fierté pour nous tous. »

Un cœur balancé entre ses deux nationalités
Fort de ses performances en championnat, le milieu de terrain ne s’arrête pas à ses succès avec le club vaudois. « J’ai été sélectionné avec les M15 de l’équipe de Suisse, et on a fait un mini-tournoi à Kriens avec quatre équipes de la même catégorie. Honnêtement, c’était fou ! Rien que le fait de porter le maillot de l’équipe suisse, ça te donne des frissons. En plus, on jouait devant les coachs de la sélection, donc forcément tu veux montrer que tu as ta place. Au début, j’étais un peu stressé, mais une fois sur le terrain, je me suis lâché. C’était vraiment une expérience de malade, et ça m’a fait grandir en tant que joueur. »
Si Eliam Osmanaj a été repéré par les équipes juniores de la Nati, il en va de même pour la sélection de son autre nationalité : l’Équateur. « Ils ont déjà montré de l’intérêt pour moi. », confie le numéro 8. « Il y a des chances que j’aille faire des tests dans les mois qui viennent. Ça me fait vraiment plaisir, parce que c’est une belle opportunité. Représenter l’Équateur, ça serait aussi une fierté, vu que c’est une partie importante de mes origines. » Lorsqu’on lui demande vers quelle nation il se dirigerait au moment de faire un choix, Eliam hésite. « Franchement, c’est une décision compliquée. La Suisse, c’est chez moi, c’est là que j’ai grandi et que je joue depuis toujours. Mais l’Équateur, c’est une grande partie de ma famille et de mes racines. Ça va dépendre des opportunités et de ce qui sera le mieux pour ma progression. »

Le travail et la progression avant tout
Comme tout joueur prometteur de son âge, celui qui vient de fêter ses 15 ans veut croire en ses chances. « Je veux jouer au plus haut niveau un jour, participer à de grandes compétitions et porter le maillot d’une équipe nationale. » Il reste toutefois conscient des sacrifices à effectuer. « Mon objectif est simple : toujours apprendre et progresser. Mais surtout, je veux être un joueur qui donne tout sur le terrain et qui montre l’importance du travail et de la persévérance. » Si sa mentalité continue à se matérialiser sur le terrain et à l’entraînement, nul doute qu’on entendra encore parler d’Eliam Osmanaj Guevara dans le futur.
Rédacteur : Mathieu Grandchamp
Photographe : Evan Kokorus