Le FC Aigle change d’entraîneur

« Nous sommes très satisfaits du travail de Maurizio Barbaro, il a fait une belle saison. La 4e place, ce n’est pas rien, mais nous devons aller de l’avant et viser plus haut. » Pierre Ruggiero n’a pas cherché un seul instant à démentir l’information entendue en fin de semaine: oui, le FC Aigle va changer d’entraîneur. Maurizio Barbaro, arrivé au début de la saison au Stade des Glariers, et dont nous avions parlé notamment à nos lecteurs cet hiver (lire ici), va donc quitter un club à qui il a donné un style offensif. Personne ne s’est embêté cette saison en regardant les matches du FCA, mais le club a des ambitions de montée la saison prochaine et a décidé qu’il serait plus apte à y parvenir avec un entraîneur qui se nommera Metin Karagülle.

Metin Karagülle quitte le Chablais valaisan pour le Chablais vaudois

Celui-ci occupait dernièrement le poste de « team manager » à Monthey, qu’il a sauvé miraculeusement de la relégation lors de la dernière journée, en 1re ligue Classic. Après le départ de Raoul Savoy en cours de printemps, il a repris l’équipe et, associé à Admir Smajic pour les derniers matches, il a rempli sa mission. Il quitte donc le Chablais valaisan pour le Chablais vaudois, lui qui a été d’abord entraîneur, puis président, du FC Baulmes, lorsque le club évoluait encore en 1re ligue. Il n’est donc pas un inconnu sur le sol vaudois, mais ne retrouvera malheureusement pas le FCB, puisque le club nord-vaudois vient de tomber en 3e ligue. Dommage, les retrouvailles auraient été savoureuses ou piquantes, au souhait.

Pierre Ruggiero: « On avait l’équipe pour faire mieux »

Metin Karagülle aura donc la mission d’amener le club en finales de promotion la saison prochaine. Pierre Ruggiero regrette, lui, surtout l’écart avec les premiers cette saison: « Sincèrement, on avait l’équipe pour faire mieux. On est capables d’en mettre 7 à Montreux et de perdre contre des équipes moins bien classées. La volatilité des résultats, dans le foot comme dans l’économie, ce n’est jamais bon. On avait le potentiel pour lutter avec Morges et Montreux et on termine à 15 points d’eux. Je trouve que c’est trop et j’aurais aimé qu’on lutte avec eux toute la saison comme on en avait les moyens. Mais de nouveau, je tiens à dire que Maurizio a fait du bon travail ici. Il nous quitte aujourd’hui, mais il faut le remercier. »

Maurizio Barbaro: « C’est moi qui démissionne »

Maurizio Barbaro, lui aussi, préfère garder les bons souvenirs et tire un bilan positif de son passage aux Glariers: « L’objectif fixé par le président, c’était de finir dans les quatre premiers. On l’a fait. Je rappelle juste qu’on s’était donnés deux ans pour jouer les finales et que nous sommes largement dans les temps. Les résultats sont là, même si on a tout reconstruit et changé énormément de joueurs l’été dernier. Il faut du temps pour trouver de la cohésion et je trouve qu’en une année, on avait déjà réussi à proposer quelque chose d’intéressant. La vérité, c’est que c’est moi qui démissionne. Il y a quelques jours, le président m’a proposé de rester, mais avec une autre personne pour me seconder et je ne le voulais pas. J’ai donc annoncé que je partais. J’ai des changements dans ma vie professionnelle et je vais passer tout le premier tour de la saison prochaine à penser à cela. Je vais donc prendre un peu de recul et me rendre disponible pour un club dès le mois de décembre. » Nul doute qu’il retrouvera vite de l’embauche, tant le style de jeu qu’il fait adopter à ses équipes plaît aux spectateurs et aux joueurs.

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