En effet, Guillaume Meylan s’est vu remettre le soulier d’or de 4e ligue. Grâce à ses 38 réussites, l’attaquant a été plus que prépondérant dans la promotion en 3ème ligue de son équipe. Le joueur de Concordia II revient sur sa carrière et cette saison particulière!
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour à tous,
Je m’appelle Guillaume Meylan, j’ai 26 ans. Cela fait depuis mes 5 ans que je pratique le football, qui est ma grande passion. J’ai navigué entre la 5ème ligue et la 2ème ligue Inter durant ma carrière, dû à certaines grosses blessures que beaucoup de fans du ballon rond connaissent…
Tu as joué à Froideville l’an dernier et au Racing l’année d’avant pour revenir à Concordia. Comment se fait-il ?
Je suis parti à Froideville car mes deux dernières expériences en 2ème ligue, que ce soit à Concordia ou au Racing, ne s’étaient pas très bien passées. Je suis donc parti à Froideville pour jouer avec ma famille et mes amis, et reprendre un peu ce plaisir que j’avais perdu depuis quelques mois. Par la suite, le coach, Rui m’a proposé de rejoindre la 2 de Concordia dans laquelle je connaissais déjà quelques joueurs. Il a su trouver les bons mots pour me faire revenir dans mon club de cœur, le FC Concordia, et au final, cela a été une bonne décision de revenir.
Tu avais joué avec la première équipe de Concordia également, es-tu satisfait de ton équipe et de ta place dans l’équipe ?
J’avais effectivement joué depuis mes 18 ans avec la première équipe de Concordia, et c’est vrai que, que ce soit avec la première ou la deuxième équipe, l’esprit de famille reste toujours le même au club. Donc l’adaptation a été rapide. L’équipe était top et ma place dans l’équipe était claire dès mon arrivée. On m’a dit qu’il manquait un buteur, j’ai donc essayé de faire de mon mieux pour aider cette équipe.
Tu étais déjà l’un des artisans lors de la montée de la 2 de la 5e à la 4e ligue, vivre deux promotions c’est spécial ?
C’est vrai que je me rappelle de ce match de la montée à Montreux qui était important pour le club. Malheureusement, j’avais plutôt joué avec la première équipe, donc je n’avais pas pu vivre pleinement cette montée. Celle qu’on vient de vivre a un goût spécial. C’était l’objectif clair du début de saison, avec un bon groupe de belles personnes, et ça restera un magnifique souvenir dans ma modeste carrière.
Comment avez-vous préparé ces finales de promotion ?
Concernant les finales, elles ont été préparées dès le premier match du premier tour. Tout le monde savait que l’objectif était la montée. De semaine en semaine, le groupe a montré que cet objectif était réalisable, tout en n’ayant pas de gardien fixe lors du premier tour. Dès le moment où nous avons su que nous étions en finale, il y a eu un relâchement durant une semaine, qui nous a coûté notre invincibilité à la Tuilière contre le Racing. Heureusement, juste après, il y a eu une grosse discussion et nous nous sommes tous remis à fond, en travaillant deux fois plus aux entraînements, ce qui nous a permis de faire de super finales.
Finir meilleur buteur, c’est une grande performance. Comment expliques-tu un tel rendement ?
Je pense que ce rendement vient aussi de la superbe équipe que nous avions. Mon travail était de faire trembler les filets, mais derrière moi, il y avait tout un groupe qui bossait ensemble et qui me permettait d’être assez libre offensivement.
Pour revenir à un aspect plus personnel, qu’est-ce que ça représente pour toi ce soulier d’or Footvaud ?
Je tiens tout d’abord à remercier Footvaud pour cette distinction. Ce trophée fait plaisir car il met en lumière tout le travail effectué durant la saison. Il faut surtout que je continue à travailler pour en gagner d’autres et permettre à mon équipe de continuer à gagner car sans l’équipe, aucun trophée n’aurait été possible.
Est-ce que tu t’es fixé des objectifs pour la saison à venir ? Que peut-on te souhaiter pour la suite de ta carrière ?
Pour cette saison, j’ai décidé de quitter la 2 de Concordia et de retourner avec la première équipe. Donc pour l’instant, mes objectifs sont de continuer à prendre du plaisir, jouer le plus de matchs possible et aider l’équipe au maximum. Je pense que ce qu’on peut me souhaiter, c’est de continuer à empiler des buts tout en évitant les blessures.
Merci à Footvaud pour cette interview !
Propos recueillis par Jérôme Marendaz
Photo : Suat Jashari