À 29 ans, Gentian Bunjaku a certainement réussi sa meilleure saison avec 22 buts. Il regrette de ne pas avoir aidé le Stade Nyonnais à être promu en Challenge League et n’est pas forcément satisfait de son exercice lui qui visait 30 buts. Rencontre dans son quartier de Prelaz à Lausanne sur le terrain de street où tout a commencé avec ce personnage du foot vaudois qui poursuivra sa carrière sur les bords du Léman, malgré l’approche d’un club tessinois.
Vous finissez meilleur buteur du championnat de Promotion League, mais vous ne réussissez pas la montée. Quel est votre sentiment à l’issue d’un exercice où Nyon a terminé quatrième ?
Avec l’équipe, on avait un objectif clair et commun : jouer le haut du classement. On a mal commencé, mais ensuite on a gentiment enchaîné les victoires avec de bonnes séries. La promotion est naturellement devenue un but, on était prêts à tout pour l’obtenir. On était proches à un moment. Je crois qu’on était à cinq points de Bellinzone (NDLR Promu en Challenge League). On a un peu lâché sur la fin avec les problèmes de licence pour la catégorie au-dessus. On n’a pas été bons en Play-Off. On n’était pas à notre vrai niveau. Mais, c’était une très bonne saison collective.
Vous avez été crédité de 22 buts et huit passes décisives. Êtes-vous satisfait de votre année ?
Oui, mais j’avais comme objectif d’en mettre plus. Une trentaine peut-être ? Je n’ai pas joué les quatre dernières rencontres. Je suis content d’être premier au classement des buteurs de la ligue. J’ai de nouveau prouvé que j’étais le meilleur de la région.
Est-ce que vous considérez que c’est la meilleure saison de votre carrière ?
Ça reste une très bonne. Avec Vevey, j’ai mis 50 buts en 60 parties et à Yverdon 15 en 15 matchs… Je suis dans mes normes. J’ai toujours envie d’être au top, aider l’équipe à gagner et marquer pour prouver que je suis le meilleur.
Vous avez également eu la chance d’avoir un coéquipier de talent avec vous du nom de Dylan Dugourd. Avec ce dernier, vous formez un duo qui terrorise les défenses adverses.
Oui, il est exceptionnel ! On est complémentaires, il a un jeu différent du mien, mais on sent le même foot, il sait quand il faut lâcher le ballon, le garder ou lancer en profondeur et il sait parfaitement où je pars. Il a des statistiques affolantes avec 15 buts et 6 assists alors qu’il a raté deux mois à cause d’une petite blessure, sinon il terminait à 20 réussites. On est clairement le duo le plus prolifique de Promotion League. On est impliqué dans plus de 40 buts.
Quel est le programme pour cette nouvelle saison ?
(Il réfléchit) On va déjà faire aussi bien que ce quatrième rang. C’est ma dernière année de contrat. J’ai envie d’en profiter pour offrir la promotion à Nyon. Mais, je n’étais pas très présent au début de la préparation, mentalement, je dis.
Pourquoi ?
Je pensais à partir à Bellinzone… Mais, on n’a finalement pas trouvé d’accord. Le staff m’a laissé du temps pour me mettre dedans, maintenant je suis à fond avec Nyon et les objectifs.
Quels sont les objectifs ?
Je veux que tout le monde se souvienne de moi. Individuellement, j’aimerais dépasser les 30 buts, ça serait fabuleux.
Vous avez évoqué la montée avec Nyon. Est-ce réalisable ?
Le staff a changé avec l’arrivée de Christophe Caschili qui est un entraineur très exigeant. Au niveau de l’effectif, on a perdu beaucoup de joueurs. L’équipe est compétitive. La base de l’année dernière est restée. Je suis optimiste et je sais qu’il faut suivre ma devise : « Contente-toi de me faire confiance ».
Qu’en est-il de votre carrière de coach ?
On s’est sauvé avec la « deux » de Dardania en 3e ligue. La « une » s’est maintenue en deuxième. Et qui sait ? Peut-être que je vais reprendre la « une » ?
Merci Gentian, un dernier mot ?
Je remercie Footvaud, c’est vraiment la classe. Je trouve ça cool que vous couvrez les petites ligues. Vous montez en puissance encore et encore, merci de nous faire vivre le foot des talus !
À 29 ans, Gentian Bunjaku a certainement réussi sa meilleure saison avec 22 buts. Il regrette de ne pas avoir aidé le Stade Nyonnais à être promu en Challenge League et n’est pas forcément satisfait de son exercice lui qui visait 30 buts. Rencontre dans son quartier de Prelaz à Lausanne sur le terrain de street où tout a commencé avec ce personnage du foot vaudois qui poursuivra sa carrière sur les bords du Léman, malgré l’approche d’un club tessinois.
Vous finissez meilleur buteur du championnat de Promotion League, mais vous ne réussissez pas la montée. Quel est votre sentiment à l’issue d’un exercice où Nyon a terminé quatrième ?
Avec l’équipe, on avait un objectif clair et commun : jouer le haut du classement. On a mal commencé, mais ensuite on a gentiment enchaîné les victoires avec de bonnes séries. La promotion est naturellement devenue un but, on était prêts à tout pour l’obtenir. On était proches à un moment. Je crois qu’on était à cinq points de Bellinzone (NDLR Promu en Challenge League). On a un peu lâché sur la fin avec les problèmes de licence pour la catégorie au-dessus. On n’a pas été bons en Play-Off. On n’était pas à notre vrai niveau. Mais, c’était une très bonne saison collective.
Vous avez été crédité de 22 buts et huit passes décisives. Êtes-vous satisfait de votre année ?
Oui, mais j’avais comme objectif d’en mettre plus. Une trentaine peut-être ? Je n’ai pas joué les quatre dernières rencontres. Je suis content d’être premier au classement des buteurs de la ligue. J’ai de nouveau prouvé que j’étais le meilleur de la région.
Est-ce que vous considérez que c’est la meilleure saison de votre carrière ?
Ça reste une très bonne. Avec Vevey, j’ai mis 50 buts en 60 parties et à Yverdon 15 en 15 matchs… Je suis dans mes normes. J’ai toujours envie d’être au top, aider l’équipe à gagner et marquer pour prouver que je suis le meilleur.
Vous avez également eu la chance d’avoir un coéquipier de talent avec vous du nom de Dylan Dugourd. Avec ce dernier, vous formez un duo qui terrorise les défenses adverses.
Oui, il est exceptionnel ! On est complémentaires, il a un jeu différent du mien, mais on sent le même foot, il sait quand il faut lâcher le ballon, le garder ou lancer en profondeur et il sait parfaitement où je pars. Il a des statistiques affolantes avec 15 buts et 6 assists alors qu’il a raté deux mois à cause d’une petite blessure, sinon il terminait à 20 réussites. On est clairement le duo le plus prolifique de Promotion League. On est impliqué dans plus de 40 buts.
Quel est le programme pour cette nouvelle saison ?
(Il réfléchit) On va déjà faire aussi bien que ce quatrième rang. C’est ma dernière année de contrat. J’ai envie d’en profiter pour offrir la promotion à Nyon. Mais, je n’étais pas très présent au début de la préparation, mentalement, je dis.
Pourquoi ?
Je pensais à partir à Bellinzone… Mais, on n’a finalement pas trouvé d’accord. Le staff m’a laissé du temps pour me mettre dedans, maintenant je suis à fond avec Nyon et les objectifs.
Quels sont les objectifs ?
Je veux que tout le monde se souvienne de moi. Individuellement, j’aimerais dépasser les 30 buts, ça serait fabuleux.
Vous avez évoqué la montée avec Nyon. Est-ce réalisable ?
Le staff a changé avec l’arrivée de Christophe Caschili qui est un entraineur très exigeant. Au niveau de l’effectif, on a perdu beaucoup de joueurs. L’équipe est compétitive. La base de l’année dernière est restée. Je suis optimiste et je sais qu’il faut suivre ma devise : « Contente-toi de me faire confiance ».
Qu’en est-il de votre carrière de coach ?
On s’est sauvé avec la « deux » de Dardania en 3e ligue. La « une » s’est maintenue en deuxième. Et qui sait ? Peut-être que je vais reprendre la « une » ?
Merci Gentian, un dernier mot ?
Je remercie Footvaud, c’est vraiment la classe. Je trouve ça cool que vous couvrez les petites ligues. Vous montez en puissance encore et encore, merci de nous faire vivre le foot des talus !