« Je vis de la passion du football »

Entraîneur du Lausanne Sport à la fin des années 90 et au début des années 2000, Pierre-André Schürmann est en Suisse après avoir glané un prestigieux trophée en Afrique. Toujours assoiffé de la passion footballistique, il veut retrouver le terrain.

Pierre-André Schürmann est de retour en Suisse après une nouvelle expérience réussie sur le continent africain. En effet, après avoir emmené l’équipe algérienne des M23 aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, l’ancien entraîneur de Xamax, Sion ou encore Lausanne a remporté en compagnie de Christian Gross la Coupe de la confédération africaine avec Zamalek, club du Caire en Égypte. Cette compétition est la deuxième plus importante à l’échelle africaine derrière la Ligue des Champions.

« Rien n’a bougé »

Ce succès remonte au mois de mai et depuis, le staff a décidé, après une discussion, de ne pas continuer la collaboration avec le club égyptien, alors que le championnat n’était pas encore fini. Il ne l’est toujours pas vu que la Coupe d’Afrique des Nations a lieu actuellement. Pourtant, Zamalek était encore en course pour le titre. « Notre contrat arrivait à échéance fin mai, mais rien n’a bougé. » En dépit de cette fin, le bourlingueur de la planète football ne regrette rien. « Ce n’était pas évident, mais on était fort. C’était un gros challenge avec un staff de qualité. »

De surcroit, vivre des rencontres au Stade international du Caire, qui peut accueillir 74 100 spectateurs, doit être une expérience extraordinaire. Mais l’ex-entraîneur des M17, M19 et M21 de la Nati en avait déjà vu d’autres, lui qui a coaché, par exemple, le FC Tavrya Simpferopol, club de 1re division ukrainienne.

« Ressentir l’atmosphère d’un stade »

Rencontré dans un café du quartier de Malley à Lausanne, Pierre-André Schürmann garde toujours sa foi et son ardeur pour le ballon rond. « J’ai accepté de suivre Christian Gross, car je ne peux pas rester sans compétition. » Juste avant son expérience égyptienne, il était « coach developer » auprès de Swiss Olympic. « Ça allait bien, mais j’avais besoin de ressentir l’atmosphère d’un stade. Je vis de la passion du football », poursuit-il avec ferveur.

Sans contrat, l’ancien joueur de Lausanne est à l’écoute du marché. Cet entraîneur à succès ne devrait pas rester très longtemps sans travail, même si fin juin n’est pas forcément le moment idéal pour trouver un nouveau challenge. Mais il est ouvert à repartir visiter d’autres horizons. « Je n’ai pas de plan fixe pour l’instant, donc on ne sait jamais. Je me laisse le temps de réfléchir sur les sollicitations que j’ai reçues de l’étranger et attends le prochain challenge avec impatience. »

Lausanne dans le coin de la tête

Perdu Pierre-André Schürmann ? Non, jamais, avec tous les lieux qu’il a visités dans le monde entier. Il se retrouve et finit toujours par évoquer son club de cœur : le Lausanne-Sport. « Je suis ce qui se passe de près. Entraîner ce club fait partie de mes souhaits, je dois bien l’avouer, mais l’important est que le « LS » retrouve la Super League dans son nouveau stade », termine celui qui était à la tête de Lausanne lorsqu’il a gagné son dernier trophée. C’était la Coupe de Suisse en…1999 !

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