Jean-Michel Perret: «La folie des grandeurs, c’est fini!»

« Titine » est de retour au Laviau! Après avoir été démis de ses fonctions par Jean-François Gerzner, le président qui a démissionné voici dix jours, Jean-Michel Perret a retrouvé son poste d’entraîneur du FC Saint-Sulpice. Il ne souhaite désormais plus qu’une chose: ramener le calme dans un club secoué par un ouragan. Interview.

Jean-Michel Perret, vous avez retrouvé votre poste, après en avoir été licencié en cours de championnat…

Oui, les choses ont été claires tout de suite, dès le départ de l’ancien président. Le comité m’a informé officiellement jeudi soir de sa volonté de recommencer l’aventure avec moi. J’ai immédiatement accepté, tant il était clair pour moi que j’avais envie de continuer ici, à Saint-Sulpice. Je reviens avec mon adjoint, José San Vicente, ce qui est également important pour moi.

Le comité, c’est qui?

Luigi Mazzeo et Blaise Jotterand. Ce sont eux qui s’occupent du club depuis le départ de l’ancien président, dans l’attente d’une nouvelle assemblée générale. Le but, maintenant, c’est de retrouver de la sérénité, d’arrêter d’être dans les journaux toutes les semaines pour des raisons extra-sportives. Arrêtons tout ça! Il faut simplement que l’on travaille, que l’on retrouve un esprit de club où tout le monde est important, que ce soient les vétérans, la I, la II, la III…

De nombreux joueurs risquent de partir…

Oui, je le sais bien. Enfin, de « nombreux », je ne suis pas sûr. Les noms des six qui vont suivre l’ancien président où qu’il aille sont connus. Un ou deux vont aller ailleurs, peut-être. Moi, ce que je sais, c’est que 12 joueurs m’ont déjà annoncé leur intention de rester. Je vais travailler avec eux, en accueillir quelques-uns et regarder avec la II, la III, les juniors. Des gars qui étaient partis à la II suite à mon départ vont revenir avec la I. Je veux que Saint-Sulpice redevienne un club sain. Travailler avec l’entier du club, cela toujours été mon credo, ma philosophie.

Vous avez été licencié, des insultes ont été prononcées contre vous… Vous êtes arrivé à tourner la page?

Oui. Le club a tiré un trait sur l’ancien président, et moi aussi.

Vous ne le nommez jamais…

Je n’ai plus rien à dire à ce sujet. Tout le monde sait ce qui s’est passé. J’ai été viré par ce personnage alors que je n’ai pas perdu un match. Arrêtez de me parler de lui, c’est tout ce que je demande. Un jour, peut-être, je vous raconterai, à vous ou à un autre, ce qu’il s’est passé, les centaines de SMS, les menaces, mais aujourd’hui, je ne veux plus qu’on en parle. La page est tournée, le trait est tiré… Faites le titre que vous voulez, mais ne me parlez plus de lui.

Du coup, on va vous parler de ce deuxième tour. Vous êtes encore en course pour les finales!

Non, stop. On va reconstruire un club, gentiment, sans pression de résultat, en faisant jouer les gars du coin, ceux pour qui Saint-Sulpice veut dire quelque chose. La folie des grandeurs, c’est fini.

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