Après une victoire à Köniz lors de sa reprise en 1re ligue, Le FC La Sarraz-Eclépens retrouve son terrain d’En Gravey avec la réception de Portalban-Gletterens, dimanche à 15h. Point de situation avec Julien Marendaz, l’entraîneur sarrazin.
Contrairement à Echallens quelques jours plus tôt, La Sarraz n’est pas tombé dans le piège que peut s’avérer être le déplacement à Köniz, lanterne rouge de 1re ligue, ce samedi 22 février. Pourtant, tout n’avait pas souri aux Rolye-Bo qui ont été menés dès la 3e minute. «Malgré le but, on avait plutôt bien commencé. On aurait pu ouvrir la marque dès les premiers instants, puis on a encaissé sur corner», raconte Julien Marendaz. «Ensuite, et après un quart d’heure moins bon où il a fallu s’en remettre, on est bien revenu dans le match pour mener 2-1 à la pause. En deuxième mi-temps, on a pu faire le break en étant costauds, en ne concédant que peu d’occasions. On a été discipliné, rigoureux, et courageux», estime celui qui est arrivé En Gravey à l’été 2023.
«Lors du premier tour, on aurait mérité cinq ou six points de plus.»
Ces trois points permettent non seulement à La Sarraz de prendre ses distances avec la barre (malgré la victoire de La Chaux-de-Fonds), mais également de confirmer une domination souvent mal récompensée comptablement, selon son entraîneur. «Lors du premier tour, on aurait mérité cinq ou six points de plus au vu de nos prestations. Malheureusement, on ne les a pas et on doit continuer à lutter pour le maintien, qui est notre objectif chaque année. La saison passée, on s’est sauvés à un mois de la fin, on espère donc faire mieux.»
Chaises musicales chez les gardiens
Au niveau de l’effectif, si les Sarrazins ont perdu certains éléments comme Rodolfo Lippo (LS M21), c’est surtout le poste de gardien qui a vécu un renouvellement complet cet hiver, avec les départs de Diawara Kandé (Champagne) et Jari Blaich (Besa Bienne). «Diawara Kandé était blessé depuis le mois d’octobre (fracture des métatarses). Il ne pouvait donc pas recommencer avant le mois d’avril», explique l’ancien entraîneur des féminines du FC Sion. «On a donc dû compenser ce manque en recrutant Maxime Moinon (ex-Coffrane). Concernant Jari Blaich, il a eu l’opportunité de retourner à Besa Bienne, d’où il venait, ce qui l’arrangeait aux niveaux professionnel et familial.»
Prochaines échéances: Portalban, un derby, et… une place en Coupe de Suisse ?
La Sarraz retrouvera donc ses supporters ce dimanche 2 février, pour y affronter les Fribourgeois de Portalban-Gletterens. Julien Marendaz ne s’attend pas à un match de tout repos pour sa défense. «Portalban est une super équipe, avec de très bons joueurs techniquement. On devra se montrer réalistes devant le but, car je pense qu’on aura moins de situations que le week-end passé. En face, ils ont des éléments offensifs de grande qualité avec Boutaleb, Bersier, Beleck… On devra être disciplinés pour concéder le moins possible et ressortir avec des points.»
Les organismes sarrazins seront mis à rude épreuve par la suite, puisqu’ils retrouveront déjà les terrains mercredi 5 mars pour un derby à Payerne. Pas de quoi inquiéter le technicien vaudois. «J’ai la chance d’avoir tous mes joueurs qui sont prêts suite à notre préparation. Je n’ai aucun problème à faire tourner ; pour moi, tous les joueurs sont des titulaires. Je suis convaincu que n’importe qui sur le terrain va fournir la marchandise.»
Cette semaine anglaise se terminera le samedi 15 mars par un déplacement à Bassecourt, près de Delémont, dans le cadre du deuxième tour qualificatif pour la Coupe de Suisse. «Hors championnat, ce sera notre autre grand objectif. Se qualifier pour les 32es de finale de la Coupe de Suisse la saison prochaine serait quelque chose de fantastique», espère Julien Marendaz.
Rédacteur : Mathieu Grandchamp
Photographe : Christian Antonio @libsvisuals
