Portée par son public, l’équipe de Suisse a pu regarder les yeux dans les yeux des grandes nations du football à l’occasion de cet Euro en Allemagne et une véritable communion est née entre l’équipe de Suisse et son douzième homme.
On se rappelle que personne ou très peu de monde ne donnait cher de sa peau à cette Nati. Avec des résultats plus que mitigés, Murat Yakin, le sélectionneur a été beaucoup critiqué durant les matchs de qualification pour ce fameux euro 2024.
L’équipe de Suisse et son sélectionneur ont balayé d’un revers de main toute critique dès l’entrée dans cette compétition. Une équipe solide qui s’est défait de la Hongrie (1-3) pour ensuite enchaîner contre l’Ecosse sur un match nul (1-1). Le match le plus impressionnant dans cette phase de groupes reste celui face à l’Allemagne. Les Helvètes ont montré une force de caractère avec un pressing haut et une jouerie exemplaire. Dan Ndoye, le Saint-Preyard va choisir ce match pour briller et ainsi marquer son premier but avec la Nati. Score final 1-1 et la Suisse sort de ce groupe à la deuxième place du classement et se voit affronter l’Italie en huitième de finale.
Huitième de finale
L’Italie de Luca Spalletti ne fera tout simplement pas le poids face aux hommes de Murat Yakin. Dans la lignée de la rencontre face à l’Allemagne, la Suisse va s’offrir les meilleures actions du match et marquer deux magnifiques buts. Un premier de Freuler (37e min) et un second de Vargas (46e min) ont amplement suffi pour prendre le meilleur sur l’Italie.
Quart de finale
En pleine confiance après un huitième de finale porteur des espoirs les plus fous, la Suisse pouvait regarder l’Angleterre dans les yeux et croire en sa qualification. Il a fallu attendre la dernière partie du match pour voir l’ouverture du score par l’intermédiaire de Breel Embolo (0-1) avant que Bukayo Saka lui réponde 5 minutes plus tard. Les Anglais s’imposeront finalement aux pénaltys et joueront en demi-finale contre les Pays-Bas. La Suisse quitte quant à elle la tête haute cette compétition, même si les regrets, qu’elle peut légitimement nourrir, sont un peu plus durs à avaler qu’il y a 3 ans.
Rédacteur : Suat Jashari
Photographe : Clemens BILAN