Dylan Barreira Malta portera une nouvelle fois le maillot de l’équipe nationale suisse de futsal. Ce soir, le Vaudois, qui évolue en 2e ligue, affrontera pour la troisième fois de sa carrière la redoutable sélection espagnole. Entretien.
La demi-saison vient de se terminer avec Ecublens, quel bilan tu tires de ce premier tour en 2e ligue ?
Malheureusement, nous n’avons pas réussi à atteindre notre objectif, car nous faisons partie des équipes reléguées après le 1er tour. Je pense que l’équipe fera le nécessaire pour renverser la situation au printemps.
Au final, tu ne connais pas de pause hivernale avec la reprise du championnat du côté de Racing Futsal ? Est-ce que c’est compliqué d’enchaîner tout au long de l’année ?
Effectivement, j’ai la chance de pouvoir pratiquer ma passion durant toute l’année donc l’enchaînement ne me dérange pas. De plus, le football et le futsal sont complètement différents. J’en profite pour féliciter le Racing Club Lausanne qui met tout en place pour développer le futsal dans le canton de Vaud et en Suisse.
Dylan, comment te sens-tu avant ce match face à l’Espagne ?
Je vais affronter l’Espagne pour la 3e fois, mais la sensation est toujours la même. C’est une équipe du top mondial et je me réjouis de pouvoir jouer contre certains des meilleurs joueurs mondiaux.
Qu’est-ce que cela signifie pour toi de représenter la Suisse pendant tout ce temps ?
Je suis extrêmement fier de pouvoir jouer pour la Suisse. Je suis né dans ce pays et je m’y identifie. Je donnerai toujours mon maximum pour le représenter à l’international.
Peux-tu nous dire quelle est la grande différence à tes yeux entre le football à 11 et le futsal ?
Je pense que le futsal nécessite une grande qualité technique et intellectuelle. Il faut apprendre énormément de schémas, des mouvements et des timings précis. Nous sommes 5 par équipe (4 joueurs + 1 gardien), la moindre erreur coûte cher et la cohésion d’équipe est très importante.
Que peut-on te souhaiter pour ces deux prochains matchs ? Vous visez les qualifications pour l’Euro 2026 ?
J’espère que nous pourrons faire deux bonnes rencontres contre l’Espagne et l’Angleterre et que nous pourrons prendre quelques points dans ce groupe de qualification. Nous jouons toujours pour gagner ! Cependant, nous sommes conscients que le futsal doit encore évoluer en Suisse pour pouvoir rivaliser avec les grandes nations. J’invite tout le monde à venir voir notre match jeudi à 20H00.
Un dernier mot ?
J’espère que le futsal va se développer en Suisse, car je pense que ça pourra également améliorer le niveau du football dans le pays. J’espère que les clubs de football en Super League et Challenge League viendront à créer des sections futsal afin de rendre ce sport professionnel/semi-professionnel.
Rédacteur : Suat Jashari