Notre édito sur le Lausanne-Sport et son nouvel entraîneur:
Nous vous l’avions promis, Footvaud a décidé de revenir vers ses bases, le football des talus, ce foot qui fait frémir bon nombre de personnes dans le canton de Vaud, et qui nous fait frémir plus que de raison. Et depuis ce serment, nous gardons notre ligne de conduite avec plaisir et fermeté. Cette promesse tient toujours, mais dans la lignée de cette philosophie (la proximité d’abord), nous avons envie de passer un message au niveau du football d’élite. Et au vu de notre nom, Footvaud, ce message est destiné au Lausanne-Sport, digne représentant du canton en Super League et dorénavant, équipe de Challenge League, un peu moins digne de notre belle région.
Ineos a fait miroiter un joli projet, qui reste en place, mais avec un fort ralentissement de croissance. Il y a eu l’histoire du logo revisité, mais, preuve d’intelligence de ses nouveaux dirigeants, il a été revu et remis aux « normes » du club. Maintenant, il y a la relégation, qui n’est finalement – espérons-le – qu’un passage pour mieux rebondir. Regardez Zurich ! Après toutes ces péripéties, il y a dorénavant un choix important à faire, encore un, mais cela reste le quotidien d’un président ou CEO (si on se fie au langage british d’Ineos). Ce choix ? Un nouvel entraîneur qui aura la lourde tâche de ne pas merder, car l’attente est grande et un stade sera prêt pour être inauguré, en Super League, s’il vous plaît !
Une broutille pour le changement
Notre site internet et ses 8’000 vues quotidiennes ne sont que des broutilles comparées au budget de 25 millions escompté en 2018-2019 par le Lausanne-Ineos-Sport. Une broutille microscopique. Cependant, et en tant qu’entité ou personne, nous pouvons et voulons donner notre avis, autant que vous chers lecteurs, vous avez le droit de le donner et nous désirons que vous le preniez aussi ! Nous (la rédaction) militons pour voir un gars du coin aux commandes de ce Lausanne-Sport revisité à l’accent « british ».
Son nom ? Pierre-André Schürmann ? Son occupation ? L’attente de relever un nouveau défi. Peut-être qu’il s’impatiente de recevoir l’appel de Pablo Iglesias. Ce directeur sportif, un pur , mais qui a un consortium de décideurs au-dessus de lui au pouvoir supérieur à celui de Pablo. Et cela a filtré dans la presse : les instances désirent un entraîneur étranger ! Mais est-ce qu’il sait dans quoi il se lance? Qu’est ce que c’est un déplacement un lundi soir à Vaduz, Wil, ou encore à Rapperswil?
Un autre argument vendu par Ineos lors du rachat est de ramener du monde au stade, une volonté louable, et difficile à réaliser à la Pontaise, mais qui prouve que les désirs du consortium sont d’être proches du peuple. Ce coup de pub tenté par la société anglaise démontre que le local est la solution, car le spectateur de la Pontaise, difficile pour certains, exigeant pour d’autres, veut s’identifier aux joueurs, mais aussi à l’entraîneur et au staff. Si on suit la tendance désirée par Ineos, le futur technicien devrait avoir un accent du Gros-de-Vaud ou du Nord-vaudois (par ailleurs magnifiques) et pas un venant du Sud, du Nord, de l’Ouest ou de l’Est.
Le dernier trophée du « LS », c’est lui!
Pierre-André Schürmann, il a un accent de chez nous, même s’il est né en Valais, à Monthey, nous pouvons le considérer comme un gars du cru. Il a joué 164 rencontres avec le « LS » et entraîné le club pendant quatre ans – de 1998 à 2001 – et amené le dernier trophée à la Pontaise. Ce Lausanne-Sport, qui à l’époque s’écrivait Lausanne-Sports, qui n’avait pas connu la faillite ni la 2e inter et qui avait ce bon accent vaudois, celui que l’on aime.
La décision ne viendra ni de nous ni de vous, cependant nous désirons voir Pierre-André Schürmann à la tête du LS, pour le message que veut passer la société pétrochimique aux supporters du Lausanne-Sport, pour le local, le retour aux sources comme pour notre site. Finalement, personne n’a la science infuse et nous ne savons pas si l’ex-(futur)-entraîneur lausannois sera la solution, la bonne solution, mais nous, nous militons pour la venue d’un « gars de chez nous », pour le club, la ville, les supporters et le CEO.
La rédaction (redaction@footvaud.ch)