L’US Terre Sainte a trouvé un cador

csm_Yohann_Lacroix_9702cfa217Alexandre Duvoisin étant absent quelques mois, l’US Terre Sainte avait besoin de trouver un gardien à la hauteur de son numéro 1, afin d’entamer tranquillement le championnat de 1re ligue Classic. Et autant dire que Patrick Duval a fait très fort! L’entraîneur de l’USTS a en effet déniché Yohann Lacroix, un gardien au parcours plus qu’intéressant (voir son profil wikipedia ici). A 29 ans, ce natif de Thonon a en effet neuf saisons de professionnalisme derrière lui! Son gabarit? 1.96m. Autant dire qu’il ne passera pas inaperçu du tout en quatrième division suisse.

Comment Patrick Duval a-t-il trouvé un gardien pareil, et, surtout, l’a-t-il convaincu de venir à Terre Sainte, sachant que ce n’est de loin pas l’argent qui a pu motiver le portier français? « C’est vrai que c’est très compliqué pour un club comme le nôtre de régater à ce niveau-là avec les autres équipes de 1re ligue. On ne se plaint de rien, on est heureux d’être là grâce à notre jeu et à notre philosophie. Mais c’est vrai que l’entraîneur que je suis, parfois, aimerait bien un ou deux renforts de grande qualité… C’est parfois un peu frustrant, mais je suis parfaitement en phase avec le président Ali Gökok: on fait avec nos moyens et on continuera ainsi. De toute façon, on ne peut pas faire autrement. » Très bien, mais cela n’explique pas comment Yohann Lacroix peut se retrouver à Coppet. « En fait, c’est un coup de chance phénoménal! On est quasiment voisins, donc quand j’ai su qu’il était de retour à Thonon, cela s’est fait naturellement. Autant vous dire que je suis très heureux de l’accueillir. Vous avez vu ses références? »

Deux fois champion à Singapour!

On a vu, oui. Après avoir été quitté Thonon à 14 ans pour le centre de formation de l’AJ Auxerre (où il a dû côtoyer un certain Mickaël Castejon), il s’en va à Lille, où il signe son premier contrat professionnel en 2005. Ensuite? Une saison complète en National, puis retour à Lille, où il ne parvient pas à franchir le pas de la première équipe. Il s’en va donc en Grèce, puis à Singapour, où il gagne deux fois le championnat de première division, à chaque fois en tant que titulaire. Il s’en va ensuite en 2012-2013 en première division nord-irlandaise, aux Crusaders, qui terminent deuxième du championnat cette saison-là. Après avoir été prêté en janvier 2014 à un autre club nord-irlandais, il s’est retrouvé libre de tout contrat cet été et Patrick Duval a sauté sur l’occasion.

Yohann Lacroix voulait revenir dans la région

Lors d’une interview donnée au site internet lesportbusiness.com au tout début de l’année, le gardien français évoquait déjà son envie de revenir au pays. « En juin prochain, une fois mon contrat avec mon club terminé et mon Master en poche, je souhaite rentrer dans la région genevoise et commencer une carrière dans le business du sport. Il y a de nombreuses fédérations (UEFA, CIO…) et agences marketing dans le région et j’aimerai intégrer une d’entre elles. Toutefois je ne souhaite pas mettre un terme à ma carrière de joueur pour autant. Je vais voir dans les prochains mois comment je vais pouvoir organiser ma vie autour de ces deux activités », déclarait-il au mois de janvier. Affaire faite!

« Le problème, maintenant, c’est que j’ai un trop bon gardien, personne ne veut être numéro 2 derrière lui », sourit Patrick Duval, qui ne va quand même pas se plaindre d’avoir un joueur de sa classe pour attaquer une saison qui s’annonce compliquée.

Patrick Duval: « On ne vit jamais une saison moyenne à Terre Sainte »

Patrick Duval, qui va entamer sa 8e saison à Coppet, ne s’en cache pas: Terre Sainte s’est sauvé au terme d’une deuxième partie de saison décevante, et le but est de ne pas revivre tel scénario, mais d’assurer le maintien bien avant. « Mais cette saison s’annonce folle, avec sept clubs vaudois en lice! Il faudra être prêt, mais je suis très confiant. On a vécu le sauvetage comme un soulagement. Pour les joueurs, pour le club, pour tout le monde. De toute façon, on ne vit jamais une saison moyenne à Terre Sainte! Soit on joue les finales, soit on monte, soit on descend ou on se sauve à la dernière journée! On aime bien les émotions ici! » La préparation estivale devrait toutefois être plus sereine que la précédente, lorsque le club des Rojalets ne savait pas jusqu’au début du mois de juillet s’il évoluerait en 1re ligue Promotion ou en 1re ligue Classic. Il avait fallu attendre l’inscription de Bellinzone (qui a fait faillite un mois après…) pour avoir une réponse. Cette saison, une heure après le coup de sifflet final du dernier match, les choses étaient claires.

Deux retours, dont celui de Mohamed Rabhi

« Mais ce n’est quand même pas facile de recruter, dans notre situation. On a les ambitieux clubs lausannois d’un côté, les Genevois de l’autre… On doit être malins, donner notre chance aux jeunes. Pour l’instant, je peux officialiser les arrivées de Mohamed Rabhi et de Waldo Olivera Torres. » Deux retours en fait, puisque Rabhi revient de Gland (20 buts en 2e ligue cette saison) et que Torres arrive de Perly-Certoux (2e ligue inter, quatre buts) et que tous deux ont déjà porté les couleurs de l’USTS. Patrick Duval annonce être toujours à la recherche de latéraux. Le souhait du technicien français? « Un latéral gauche confirmé, de niveau 1re ligue, et un latéral droit espoir. Mais il est important que tous deux soient HTP, notre contingent de joueurs formés en dehors de la Suisse est complet. » Les intéressés peuvent s’annoncer auprès de lui.

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