Montreux-Sports bouscule les Lausannois du Racing

On joue depuis 28 minutes ce samedi en fin de journée sur le synthétique de la Tuilière. Contre le cours du jeu, Montreux vient d’ouvrir la marque face à une réputée solide équipe du Racing Club Lausanne. Chahutés en début de partie par la justesse technique de leur adversaire, les Montreusiens subissent dès l’entame, mais ne cèdent pas pour autant.

Courageux et solidaires, les visiteurs font même un joli pied de nez à leurs adversaires du jour, favoris sur le papier et qui surfent encore sur la dynamique d’un exercice 2023/2024 ponctué par des finales de promotion.

Jessy Bernard, à la réception d’un centre de Rafael Tavares, s’est montré un temps plus vif que le dernier rempart du «RCL», Arlind Ejupi, pour mettre les siens en tête au tableau d’affichage. C’est 0-1. Et ce qui en a suivi aurait pu être une célébration des plus classiques, mais a finalement démontré l’harmonie qui règne au Stade de Chailly depuis l’arrivée d’Enildo Pinto à la tête de cette première équipe.

Une fois le ballon au fond des filets, le numéro 7 montreusien s’est tourné immédiatement vers son banc et, au grand galop, s’est empressé d’enlacer son entraîneur, rapidement imité par ses coéquipiers. Un moment fort. Un instant symbolique. Mais pas suffisant pour venir à bout de solides Lausannois. À la 36e minute, les Orange et noir égalisent par Vllaznim Hasami, avant de passer l’épaule sur un but d’Alija Mehmedovic dix minutes plus tard. Montreux ne reviendra pas. Le Racing Club l’emporte 2-1.

La communion entre les joueurs Montreusiens et leur entraîneur sur l’ouverture du score.

Sans regrets
Si ce résultat n’a pas souri aux visiteurs, Enildo Pinto se montrait malgré tout optimiste à la fin du match. «Je suis fier de ce que mes joueurs ont montré ce soir. Cela peut paraître bizarre, mais même si on a perdu, je les ai félicités, car ils ont tout donné sur le terrain.»  Et quid de cette célébration sur le 0-1? «Elle représente l’esprit de Montreux. Le partage! On travaille tous ensemble comme si on était une grande famille.» 

Celui qui vit sa première expérience aux commandes d’une formation de 2e ligue croit dur comme fer en ses troupes pour la suite du championnat. «On va aborder chaque match pour le gagner, on a les capacités pour. Et si on doit perdre, comme ce soir, au moins nous n’aurons pas de regrets car cela voudra dire que l’adversaire a été meilleur.» 

Rédacteur & Photographe : Lucas Panchaud

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