«Ramener vite tout le monde sur terre»

Après avoir reçu les chaleureuses félicitations de son président Vartan Sirmakes, c’est en leader de la Promotion League que Vittorio Bevilacqua s’est arrêté vers nous dans les couloirs de Colovray. Son équipe venait de battre Bavois (5-1, lire ici) en ouverture de championnat et le coach italien du Stade Nyonnais avait de quoi être heureux. Mais il avait aussi un ou deux messages à faire passer.

 

Coach, vous avez enfin battu Bavois, votre bête noire…

Oui, mais c’était ma bête noire à Yverdon, ici je suis à Nyon! Je me méfie toujours d’eux, même quand on mène au score de plusieurs longueurs. J’ai encore en souvenir ce match à Yverdon, où on gagne 3-1, que Juan Manuel Parapar peut tuer le match et qu’on perd 3-4 (lire ici)… Alors là, même à 3-1, je n’étais pas sûr. Mais après, quand même, on les a assommés et ils n’ont pas pu revenir cette fois.

Vous avez douté à 0-1? Ou vous étiez sûr que vous pouviez revenir?

Déjà, ce but, il m’a embêté, parce qu’il symbolise notre début de match raté. On a mis des choses en place en préparation, on dit des choses et on fait tout le contraire sur le terrain! Pendant vingt minutes, les premières, ce n’était vraiment pas bon. On était crispés, tendus, on faisait tout à l’envers. On n’est pas du tout arrivés à poser notre jeu, on ne jouait qu’en l’air, n’importe comment. Et puis, il y a ce but, oui… Je savais qu’on pouvait jouer mieux que ça, mais j’étais surtout embêté par notre début de match.

Mais votre équipe a très bien réagi, non?

Oui, je suis content, ça montre mieux ce qu’on a fait en préparation. Vous savez, je dois dire que je suis très content du dernier mois. Les gars étaient là, tout le temps, ils ont montré du professionnalisme. On a fait une très belle préparation et je suis heureux qu’on ait finalement pu le montrer aujourd’hui. Ce match, il montre aussi que tout le monde a sa chance avec moi.

Comment ça?

Gentian Bunjaku, il ne commence pas, mais il entre et il marque. J’ai aimé ce qu’il a fait, alors que ce n’est pas un titulaire dans mon esprit pour l’instant. Il y a Ruben Fernandez, qui joue la saison dernière et qui aujourd’hui ne joue que dix minutes. Mais lui aussi il marque… On a des solutions. Ibrahima Camara est suspendu, mais je suis très content d’Emiliano Etchegoyen en milieu défensif. Il va falloir se battre pour avoir sa place et je vais devoir faire des choix. Mais s’il y a un truc qui ne me fait pas peur, c’est ça. Celui qui n’est pas content avec moi, il va vite voir comment ça se passe…

Vous allez à Zurich samedi affronter YF Juventus en étant leader. Cela change quelque chose?

Cela change quelque chose d’avoir gagné ce premier match, bien sûr. Le mot qui a été le plus prononcé à Nyon ces dernières semaines, c’est « continuité ». Mais si tu perds le premier match, tu ne parles déjà plus de continuité. Alors oui, c’est bien, mais je veux quand même dire que si on ne battait pas Bavois aujourd’hui, on ne battait jamais personne. Il faut bien dire qu’on n’a pas affronté le vrai Bavois, qu’ils n’étaient pas prêts. Ce qui a fait la différence aujourd’hui, c’est aussi que nous, on a fait une préparation complète et que eux, ils sortent des vacances ou ils y sont encore. Bavois au complet, c’est autre chose. Aujourd’hui, on devait les battre et on l’a fait, mais rien de plus.

C’est une manière de calmer tout le monde, ce discours?

C’est la vérité. Allez, là, on est juste après le match, il faut être content de la victoire. On peut se féliciter, ça fait partie du foot. Jeudi, c’est congé. Mais vendredi, on se revoit pour préparer YF Juventus et je vais ramener vite tout le monde sur terre, s’il le faut. Ne vous inquiétez pas, je suis assez fort pour ça (rires)!

 

Fc Stade Nyonnais vs Fc Bavois 5-1
Toutes les images du match en cliquant sur ce lien

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