Renfort de choix pour relancer Vevey

Seulement 10e après neuf rencontres du groupe de 1re ligue, Vevey a réagi avec l’engagement jusqu’à Noël de l’attaquant français Maxime Daclinat, venu d’Azzurri 90 LS.

Maxime Daclinat va connaître son 4e club de Suisse avec Vevey. Passé par Lancy, Stade Nyonnais et Azzurri, le Français compte se relancer après une amère expérience avec sa dernière formation.

Salut Maxime, pourquoi as-tu quitté Azzurri, 2e du classement pour rejoindre Vevey qui milite seulement à la 10e place ?

Comme tout le monde le sait, Azzurri a des problèmes financiers. En plus, c’est les joueurs qui font l’équipe là-bas et pas le coach. Quand j’ai joué contre Vevey, j’étais sur le banc. Les dirigeants sont venus vers moi. C’est comme ça que je me suis retrouvé en prêt jusqu’à Noël dans mon nouveau club.

Tu parles de la gestion de l’effectif du club lausannois. Pourtant, il est 2e au classement. Quel est ton avis ?

Ça peut s’expliquer au vu du niveau général de la 1re ligue qui a baissé depuis la montée d’Yverdon et de Stade-Lausanne en Promotion League. Je précise que les gars d’Azzurri aiment jouer au ballon. Malgré les soucis, ils se donnent sur le terrain et se font plaisir.

Tu viens d’arriver sur la Riviera, quel a été ton parcours footballistique avant ?

J’ai fait tous mes juniors à l’Olympique Lyonnais, ensuite j’ai évolué dans différents clubs de CFA. Je suis arrivé en Suisse il y a 18 mois, au FC Lancy. J’ai joué six mois au Stade Nyonnais et j’ai posé mes crampons à Azzurri en juillet, mais le club n’est pas réglo.

Tu avais pourtant fait une très belle saison 2016-2017, pourquoi n’avoir pas signé « plus haut » ?

Je devais signer à Wohlen en Challenge League, mais ça ne s’est pas fait à cause d’un problème d’argent avec les agents. Ensuite, j’ai eu des contacts avec le contingent professionnel du FC Servette. Cependant, rien n’a été conclu. J’étais donc sans club jusqu’à ma signature à Azzurri.

Et maintenant, tu arrives à Vevey qui est 10e, que peux-tu apporter ?

Je veux aider l’équipe du mieux que je peux. Je vais faire le taf, amener de la percussion, planter des buts. Je vais évoluer en 9, mais j’aime bien décrocher pour participer au jeu.

Qu’attends-tu de ton expérience sur la Riviera ?

J’aimerais relancer ma carrière et rendre la confiance que les dirigeants m’ont donnée. J’apprécie vraiment ce club. C’est le premier de 1re ligue que je vois aussi bien structuré. L’encadrement et les installations sont vraiment bien.

(Crédit photo: Nadia Ferreira)

Entraîneur de Vevey-Sports, Jean-Philippe Karlen est heureux de l’apport de Maxime Daclinat et s’explique sur le début de saison en demi-teinte de son club.

Bonjour, Jean-Philippe Karlen. Voilà une bonne nouvelle avec l’engagement jusqu’à Noël de Maxime Daclinat.

C’est une très bonne chose. Nous avons dorénavant de l’abondance devant, avec plusieurs attaquants de renom. Andi Ukmata est encore jeune, mais c’est un futur grand espoir du football romand. Malheureusement, il est blessé au genou. Jonathan Caiero, absent 18 mois, reprend le rythme. Il n’a joué que deux mi-temps jusqu’à présent. Avec Maxime, nous avons un sacré atout de plus à utiliser devant. C’était le meilleur buteur du premier tour la saison passée avec Lancy.

Est-ce que Maxime sera sur titulaire samedi face à Portalban (qualification pour la Coupe de Suisse) ?

Il le sera sûrement. Il souffre d’une petite douleur, mais ça devrait aller. Je me réjouis de le voir à l’œuvre. C’est un atout devant le but. Il n’a que 25 ans, il a encore une bonne marge de progression.

Vevey est seulement 10e, pouvez-vous expliquer ce départ moyen ?

J’ai perdu Manuel Kanté lors du premier match (NDLR : défenseur central venu de Fribourg à l’intersaison). Il pourra reprendre le jeu lors du deuxième tour. Il s’agissait de notre pilier en défense avec Roberto Elefante. Il faut également rappeler que nous avons joué notre première rencontre à domicile, il y a seulement six jours. Il nous manque quatre points que nous aurions dû glaner face à Portalban et Fribourg. Si nous les avions obtenus, nous serions 5e. Il nous reste cinq matchs jusqu’à la trêve. Les bons résultats passent par le travail. J’essaie de bien le faire comprendre à mes joueurs qui ne travaillent pas tous au même niveau. Au football, pour obtenir la victoire, il faut courir.

Articles récents

2ème Ligue

Le baromètre des talus

Retour sur les tops et les flops du week-end. Quelles équipes ont réalisé une performance de choix ? Quels collectifs sont rentrés dans le rang ? Quelles

5ème Ligue

Retour au sommet

Baulmes IB a disposé sans trop forcer du FC Poliez-Pittet II samedi soir à  Sous-ville. Une victoire qui leur permet d’occuper, à la faveur du