Sérgio Marinho : « Je crois en nos chances de maintien »

Depuis mercredi, une nouvelle tête est apparue à la tête de la première équipe du FC Porto Lausanne. Sérgio Marinho a, en effet, repris les commandes de la « une » du club lusitanien. Après avoir dirigé la seconde garniture de Pully, les juniors de Renens et de Forward Morges, le voilà à la tête de la lanterne rouge du groupe 2 de 2e ligue. Rencontre.

Sérgio, pour une première expérience en 2e ligue, ce n’est peut-être pas la mission la plus simple que l’on t’ait confiée avec la reprise de Porto Lausanne, quels changements comptes-tu apporter à l’effectif ?

Je dois dire que mon sommeil a été quelque peu perturbé ces derniers jours, mais il faut savoir saisir sa chance lorsqu’elle se présente. La saison étant déjà bien entamée, je ne peux compter que sur les forces disponibles. Il y a des joueurs de qualité dans cette équipe. Le plus urgent est de retrouver la confiance et la sérénité perdues depuis la reprise.

Porto est dernier avec 11 unités et compte trois points de pénalités qui pourraient coûter cher au club puisque le premier non relégable est à cinq points. Pourquoi avoir accepté ce challenge ?

Le passé est le passé, il y a encore des points à aller chercher et des confrontations directes avec les clubs de la seconde partie du tableau. Je crois en nos chances de maintien. Entraîner une 2e ligue était un objectif personnel. Porto a décidé de me faire confiance, je ne pouvais guère refuser cette offre. Si l’équipe est sauvée, l’histoire sera belle, si j’échoue, les enseignements de cette première expérience me seront utiles pour la suite.

Vous n’êtes pas passé loin de l’exploit ce week-end face au leader incontesté, l’Amical Saint-Prex. Une performance qui devrait souder ton groupe. Comment s’est déroulée ta première semaine avec l’équipe ?

A la « Portugaise ». (rires) Tout s’est fait très vite. Mercredi à midi j’ai dit oui, juste avant l’entraînement, j’ai été présenté aux joueurs et le soir même, j’étais sur le terrain en compagnie d’Oscar, membre de l’ancien staff. On n’a pas beaucoup parlé, on s’est surtout concentré sur la préparation de la rencontre face au leader qui avait été bousculé la semaine dernière par Pied du Jura. Dimanche, le plan de jeu a été respecté, mais l’issue du match a été cruelle pour mes hommes qui ont tout donné sur le terrain. Il nous a manqué un peu de fraîcheur en seconde période pour contenir St.-Prex. Au niveau comptable, ça n’arrange pas nos affaires, mais l’état d’esprit était irréprochable.

Le calendrier ne parle pas forcément en votre faveur, vous devez, en effet, encore affronter quatre équipes du top-5 et quatre qui luttent pour le maintien dont un match « capital »  ce mercredi 18 avril contre Terre-Sainte II. Comment abordes-tu ce calendrier ?

Si on peut faire jeu égal avec Saint-Prex, on pourra le faire avec n’importe quelle autre équipe. Je le répète, ce groupe a de la qualité, il faut à présent qu’il puisse pleinement s’exprimer.

Ce n’est pas trop dur pour un supporter de Benfica de porter le blason de l’ « ennemi » ?

Oui je me suis bien fait chambrer par mes proches et amis. Je le vis bien ! J’ai signé une clause pour avoir des équipements neutres. (rires)

Merci, Sérgio, Footvaud vous souhaite le meilleur pour cette fin de saison.

kb

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