2017 est décidément l’année du FC Stade Lausanne Ouchy ! Après la promotion obtenue au mois de juin, la troupe d’Andrea Binotto a fait encore plus fort ce samedi, en éliminant le FC Sion, finaliste l’année dernière et vainqueur de la coupe à treize reprises !
C’est complètement fou !
Cet exploit majuscule ne souffre aucune contestation, car sur le terrain du stade Juan Antonio Samaranch, la différence de niveau ne s’est pas faite ressentir, malgré les deux ligues d’écart entre les deux formations. Stade Lausanne Ouchy a fait bien mieux que se défendre. Les Vaudois, emmenés par un Ahmed Mejri exceptionnel, ont dominé les Valaisans pendant plus de 45 minutes, se créant les occasions les plus franches, dont un poteau juste avant la mi-temps sur une reprise de volée de Sonny Kok.
Une entrée en matière difficile
L’entrée en matière n’a pas été facile pour le FC Stade Lausanne Ouchy. Sans doute intimidés par des joueurs ayant évolué en Champions League, comme Kasami ou Constant, les pensionnaires de Vidy ont laissé le FC Sion poser le jeu. Logiquement, les Valaisans se sont montrés dangereux pendant les 15 premières minutes et ont manqué l’ouverture du score de peu à la 6e minute, après un incroyable raté d’Acquafresca.
Une incroyable volonté
Petit à petit, le FC Stade Lausanne Ouchy a haussé son niveau de jeu et a récupéré la possession de balle pour faire jeu égal avec le FC Sion. A la fin de la première mi-temps, les Lausannois ont connu dix minutes de folie avec trois occasions de but coup sur coup, mais le manque de lucidité ne leur a pas permis de rentrer avec de l’avance aux vestiaires. En seconde période, SLO n’a rien lâché et a continué de pousser pour tenter d’ouvrir le score, mais c’est le FC Sion qui a trouvé le chemin des filets en premier. Cela n’a de loin pas découragé les joueurs d’Andrea Binotto, qui se sont montrés de plus en plus dangereux avant d’obtenir leur récompense à la 81e par Roland Ndongo, le jeune joueur originaire de Rolle. Ce but a permis à Stade Lausanne d’arracher des prolongations méritées.
Qui d’autre que lui pour terminer le travail ?
Pendant les prolongations, les Lausannois se sont un peu repliés pour ne pas prendre de risques. Alors que l’on semblait se diriger tout droit vers les tirs au but, c’est un nom désormais bien connu qui est venu libérer le canton tout entier : Sonny Kok. L’attaquant a encore montré ses qualités indéniables pour venir crucifier les Valaisans, qui ne verront pas le stade des huitièmes de finale en Coupe suisse cette année. Du côté lausannois, c’est une incroyable histoire qui commence.