«Tous mes coéquipiers m’ont beaucoup parlé»

Echallens a idéalement lancé sa saison en battant Etoile Carouge (3-1) samedi aux Trois-Sapins. Réduits à dix dès la 25e (faute de dernier recours sur Fatah Ahamada), les Genevois, relégués de Promotion League, ont encaissé le 1-0 par Yassine El Allaoui (43e). Fatah Ahamada lui-même a doublé la marque, avant le 3-0 de Thibaud Chevalley. Trois recrues au tableau de marque, donc, mais les deux derniers (Ahamada et Chevalley) connaissent bien la maison jaune et verte, pour y avoir évolué dans le passé. Carouge a réduit la marque en fin de match, mais cela n’a pas empêché les Challensois de commencer leur saison par un succès, pour le plus grand plaisir de Jonathan Roder.

Le blond milieu défensif, arrivé de Thierrens cet été, a joué dans son style caractéristique, tout en combativité, en hargne et en énergie. C’est donc tout naturellement qu’on s’est tourné vers lui, après son match de 1re ligue, pour qu’il nous dise ce qu’il en a pensé. Interview d’après-match.

 

Jonathan, c’est déjà trop facile cette 1re ligue!

Hey non, ne dites pas ça! Non, c’était dur!

Pour votre premier match, vous êtes titulaire, vous battez Carouge. Difficile de faire mieux, non?

Vu comme ça, d’accord. Mais on a souffert, vous pouvez me croire.

Même à onze contre dix?

Oui, vraiment. Ce n’était pas la configuration classique d’une équipe avec un joueur de plus contre un adversaire regroupé derrière. Là, je dirais que c’est même Carouge qui a eu le ballon. Heureusement, on a marqué juste avant la mi-temps et juste après et là, on leur a fait mal.

Vous vous attendiez à être titulaire pour votre premier match en 1re ligue?

Je l’ai pressenti le vendredi lors de la mise en place tactique. Je me suis dit que j’allais jouer quand j’ai vu ça, mais avant, non! Franchement, je ne pensais pas être titulaire au premier match, c’est sûr. Maintenant, cela ne veut rien dire pour l’avenir. Je dois me battre pour garder ma place, rien n’est acquis du tout.

On nous a dit que vous aviez été plutôt bon dans votre rôle de milieu défensif. Vous confirmez?

Toute l’équipe a été bonne. Pour moi, c’était facile, parce que tout le monde m’a très bien et beaucoup parlé. Mes coéquipiers avec plus d’expérience m’ont tous guidé. En fait, j’ai juste fait ce qu’ils me disaient de faire et du coup je m’en suis bien sorti, je crois (rires).

Vous avez été bien accueilli dans le vestiaire?

Ah oui! Je pense qu’Echallens est le seul club de 1re ligue où je pouvais retrouver un peu de l’état d’esprit du FC Thierrens. C’est vraiment familial, on est une bande de potes. Quand j’ai découvert le cri de joie dans le vestiaire à la fin, ça m’a donné un plaisir fou. C’était dur de quitter Thierrens, croyez-moi. Et plus haut, il n’y a qu’à Echallens que j’avais une chance de retrouver ça.

Articles récents

Coupe vaudoise

Petits et grands exploits

Les 1/32es de finale de Coupe vaudoise ont réservé leur lot de joies et de peines durant les jours écoulés. À tel point que seules

Coupe vaudoise

Sur le bon chemin

L’exercice des tirs au but n’a pas souri à Corcelles-Payerne, mercredi soir, contre Poliez-Pittet (6-8 aPe). Mais bien que le résultat final soit frustrant pour

Coupe vaudoise

« Les pénaltys, c’est mon point fort »

Mené 0-1 par la réserve du Vevey-Sports jusqu’à la 87e, Venoge a fini par égaliser, puis forcer la décision aux tirs au but. Son gardien,