YS a réalisé une très belle opération, en battant largement Meyrin au Stade Municipal (3-0). Auteur de deux assists, le latéral droit Anthony Ciavardini est gentiment en train de revenir à 100%, lui qui a été victime d’une blessure au genou en début d’année après son retour du FC Bulle. Les buteurs de l’après-midi pour Yverdon? Astrit Hyseni et Bruno Valente, auteur d’un doublé. Yverdon, désormais 7e, rejoint son adversaire du jour et le dépasse même à la différence de buts. De quoi voir l’avenir avec un certain optimisme.
Anthony Ciavardini, une belle prestation d’Yverdon Sport ce soir?
Oui, vraiment. Nous avons bien commencé, avant de souffrir un peu à la demi-heure de jeu. Meyrin a changé un peu de tactique et s’est montré plus offensif. On menait 1-0, et ils nous ont privé de ballon pendant un moment. On est bien entrés dans la deuxième mi-temps, et on a fait la différence. Je crois que c’est un succès mérité. Il nous fait du bien, parce qu’en perdant, on aurait vraiment été tout près de la barre… Là, il y a ce match entre Martigny et Monthey demain. On préférerait une victoire de Monthey pour laisser Martigny à sept points, on ne va pas le cacher… Sept points d’avance à cinq journées de la fin, on serait bien. Mais là, rien n’est fait pour l’instant, même si je ne nous vois vraiment pas descendre.
Votre équipe du premier tour, le FC Bulle, est elle aussi toujours sous la menace…
Oui, et j’espère vraiment qu’ils vont s’en sortir. Eux aussi ont toutes les qualités pour le faire, et je suis convaincu qu’ils vont y arriver. Nous, on a ce derby à Echallens qui arrive samedi, et on va aller là-bas pour faire un bon résultat. On sait à quoi s’attendre là-bas, et on sait que ce ne sera pas facile. C’est une équipe qui joue bien, en pleine confiance… Mais nous aussi, on a des arguments. En plus, on a été rassuré par le président, Mario Di Pietrantonio, qui est venu nous dire que financièrement nous étions sur le bon chemin. Yverdon retrouve du vert, le vert qu’il y a sur son maillot, et j’en suis très content.
On sait que votre effectif est limité… Les entraînements ont-ils quand même de l’intensité?
Oui, c’est vrai que nous sommes peu, mais Vittorio Bevilacqua gère ça très bien. Il adapte ses entraînements, et ceux-ci durent 1h ou une 1h15, mais ils sont très intenses. Il laisse les blessés récupérer, et, à mon avis, il fait tout juste. Nous sommes peu nombreux, mais dans un sens, ce n’est pas plus mal. Tout le monde se sent impliqué, y compris les remplaçants. Ils savent qu’ils vont jouer, donc ça laisse tout le monde sous pression. En ce qui me concerne, je me sens bien mieux. Les deux derniers matches, ce n’était pas terrible, mais là, je sens que je reviens à 100% de mon potentiel physique. Je n’y suis pas encore, mais je m’en approche.