Trois questions à… Blaise Jotterand

Le FC Saint-Sulpice est en train de réussir son opération sauvetage ! En difficulté cet hiver, la première équipe (3e ligue) est revenue tout près de la barre, grâce à son succès face à Prangins le week-end dernier. Arrivé à la tête de cette formation cet hiver, quelques semaines à peine avant le début du championnat, Blaise Jotterand s’en réjouit, mais sait que le chemin qui mène au maintien est encore long. Le FCSS est aujourd’hui premier relégable, mais avec le même nombre de points qu’Italia Nyon, qui se trouve juste au dessus de la barre, et un point de retard sur Prangins. L’équipe construite cet hiver par le président Jean-François Gerzner tient la route et le prouve match après match.

Blaise Jotterand, votre pari est en passe d’être réussi!

Un pari? Quel pari? Nous voulons nous maintenir, c’est tout, ça n’a rien d’un pari. Mais je vous concède qu’on partait de loin! Quand je suis arrivé, le 1er mars, il y avait six joueurs! Il a fallu reconstruire, faire quelques transferts. On a réussi à construire une belle équipe en peu de temps, avec des noms intéressants. Mais le papier, c’est bien beau, vous le savez bien! Il fallait montrer sur le terrain et ce qu’on fait est intéressant. Face à Gingins (1-1), on est un peu poissards, car on doit emporter les trois points. Et face à Prangins, on gagne 5-3, en jouant 50 minutes à dix. Notre gardien nous sort un arrêt de folie à 4-3, et on s’impose. Ca montre que le vent est en train de tourner. Là, nous sommes dans une bonne dynamique, et je suis persuadé qu’on va s’en sortir. Le prochain match, ce week-end face à Renens II, est très très important. Si on le négocie bien, on aura fait un grand pas. Aujourd’hui, on a notre destin en mains. Si on fait ce qu’il faut lors de nos cinq derniers matches, face à Renens, Azzurri II, Le Mont, Gland et Aubonne, on se sauvera. Sur le papier, c’est jouable. Mais de nouveau, sur le papier…

Savez-vous déjà si vous allez rester la saison prochaine, quelle que soit la ligue dans laquelle vous allez évoluer?

Vous savez, c’est ce que j’ai dit à mon président: il faut déjà finir la saison, c’est quand même le plus important! Pour faire venir des joueurs ou les convaincre de rester, il est indispensable de savoir où l’on se trouve. Après, moi, je suis venu pour la II à la base, mais j’ai accepté de reprendre cette I au pied levé. C’est une discussion que l’on aura plus tard. Le message avec les joueurs passe, et j’ai l’impression qu’on fait du bon boulot, surtout après cette préparation inexistante et avec la foule de blessés que l’on a. De toute façon, je suis au club pour le long terme. Christian Soillard, le responsable technique, essayait de me faire venir depuis 20 ans. Quand je lui ai dit oui cet hiver, ce n’est pas pour partir après quatre mois.

Depuis 20 ans?

Oui, c’est le temps depuis lequel on travaille ensemble (rires). Comme je l’ai fait à Forward, j’ai envie de m’investir dans le domaine de la formation. Travailler avec des juniors, ça me plaît, et l’envie est de construire quelque chose sur le long terme ici. Cet hiver, on a failli devoir retirer la II au début du second tour, tellement il y avait peu de joueurs au total. Nous devons progresser dans ce domaine, en collaboration avec Foot Région Morges, le groupement dont nous faisons partie. Déjà cette saison, si on est sauvés assez vite, j’aimerais intégrer des juniors le plus vite possible, pour qu’ils voient ce qu’est la 3e ligue et qu’ils puissent s’aguerrir un peu.

Articles récents

2ème Ligue

Forward s’impose au finish face à Gland

Grâce à sa profondeur de banc et à un mental hors du commun, le Forward Morges s’est imposé dans les derniers instants mardi soir et profite de

Baromètre des talus

Baromètre des Talus

Retour sur les tops et les flops du week-end. Quelles équipes ont réalisé une performance de choix ? Quels collectifs sont rentrés dans le rang ? Quelles

5ème Ligue

Statut quo

En accueillant le leader du groupe promis à la promotion, le FC Etoy, le « dauphin » nyonnais attendait ce match avec impatience afin de prendre leur revanche