Trois questions à… Junior Moukoko

Esteban Rossé et Hicham Bentayeb, qui formeront sans doute la charnière centrale de la défense pavoisante samedi face à Monthey, sont prévenus: Junior Moukoko est en forme! Auteur de 13 buts cette saisons avec le club valaisan, l’ancien attaquant de Servette, Libourne et Baulmes est l’un des meilleurs attaquants de 1re ligue Classic, sans aucune hésitation. 5e meilleur buteur au niveau suisse de toute la division, il retrouve le niveau qui était le sien lorsqu’il était parti au Wydad Casablanca, l’un des plus grands clubs africains. Formé à l’AJ Auxerre, il n’a peut-être pas eu la carrière dont il rêvait, mais il n’a que 28 ans et encore, on l’espère pour lui, quelques joli défis devant lui.

Monthey, qui était quasiment condamné cet hiver, est désormais tout près du maintien. Les trois derniers matches? A Bavois, ce samedi à 17h, à domicile face à Lancy et à Fribourg. Il faudra sans doute entre 6 et 9 points pour s’en sortir. Et pour les gagner, Monthey aura besoin d’un grand Junior Moukoko, mais aussi du reste de l’équipe bien sûr.

Pour rappel, le club a commencé la saison avec Vittorio Bevilacqua comme entraîneur, avant que le duo Nicolas Claret-Stéphane Sarni ne prenne la relève pour quelques matches. Ensuite? Un intérim de quelques matches pour finir l’année 2013 et l’arrivée de Raoul Savoy, « libéré » par le FC Sion M21. Après son éviction, Metin Karagülle s’occupe de l’équipe, avec un certain succès.

Junior Moukoko, comment vous sentez-vous avant ce sprint final?

Très bien, merci. Je suis un joueur qui a besoin de confiance et j’en ai trouvé à Monthey. J’ai besoin de me sentir aimé pour vraiment être bon et là, je me sens bien. J’ai marqué dernièrement face à Azzurri, mais c’est toute l’équipe qui se sent bien. On se rend à Bavois pour gagner. En ce qui me concerne, j’aime la vie ici.

Quand même, passer des 40’000 spectateurs d’un derby à Casablanca à la 1re ligue Classic, cela doit être un choc, non?

J’ai même joué devant 60’000 personnes, pour être précis (rires). Bien sûr que jouer devant 300 personnes à Monthey, cela fait bizarre, mais cela reste du football et c’est le plus important. Il y a du bon football ici, il ne faut pas croire! Alors oui, la vie au début, cela a été un peu compliqué, je ne vais pas le cacher. Mais je me suis bien intégré, les gens sont gentils.

Avez-vous encore l’ambition de jouer plus haut? Que ferez-vous la saison prochaine?

Bien sûr que jouer à un niveau plus élevé me plairait, mais je dois aussi me montrer satisfait de ce que j’ai. C’est important pour moi d’obtenir le maintien ici, pour les personnes qui me font confiance. Je n’ai surtout pas envie de les décevoir et je me vois bien rester ici. Aujourd’hui, il y a des personnes sérieuses qui sont en place, des personnes qui tiennent leurs promesses et connaissent le football. Il y a beaucoup de choses qui ont changé à Monthey et cela n’a pas été facile à vivre. On aime tous la stabilité et c’est vrai que j’ai pu être décontenancé en voyant les entraîneurs et les gens du staff partir, arriver, arrêter… Mais aujourd’hui, tout s’est apaisé et je sais que dans le football, c’est aujourd’hui qui compte, pas hier.

Articles récents

Coupe vaudoise

Le Calice jusqu’à la lie

Malgré 45 premières minutes de très bonne facture, les Champagnoux se sont heurtés à un SLO en pleine bourre. Les Nord-vaudois n’auront jamais digéré l’inspiration

Coupe vaudoise

A 180 minutes du paradis

Les huit quart de finalistes de la BCV Cup s’affronteront ce soir pour une place en demi-finale. Tour d‘horizon des 4 affiches qui s’annoncent d’ores