Trois questions à… Marcos Carballo

Les joueurs de Concordia font le rond de la victoire, quelques secondes après leur victoire face à Benfica samedi au Bois-Gentil (1-0, but de Malick Gehri après deux minutes). Leur président David Clément les rejoint pour les asperger d’eau dans des cris de joie et fêter ces trois points plus que bienvenus dans la course au maintien en 2e ligue. Concordia repasse sur la barre pour la toute première fois de la saison, à une journée de la fin! Le timing est parfait et le club lausannois peut encore espérer se maintenir directement lors de la dernière journée. Avec une victoire à Apples face à Pied du Jura, Concordia sera automatiquement barragiste… voire officiellement sauvé si Orbe ne bat pas Ecublens dans le même temps. Ce sera tout de même compliqué, car le FCE risque d’être complètement démobilisé, étant relégué à 99,99% depuis ce soir.

Nous avons fait le point avec Marcos Carballo, qui a repris Concordia en cours de saison et l’a métamorphosé en machine à gagner. A 33 ans, celui qui a notamment officié à Team Vaud M14 et M15, est entré dans le football des actifs de manière fracassante. Les joueurs adhèrent à sa méthode et Concordia est la voie d’un sauvetage monumental auquel nous avions, nous l’avouons, beaucoup de peine à croire cet hiver.

Marcos Carballo, vous allez y arriver!

Attendez, on n’a encore rien fait! On revient de tellement loin… On reste sur cinq victoires en six matches et malgré cela, on n’est assurés de rien. Cet hiver, tout le monde nous voyait relégués. Même dans un de vos articles, vous disiez qu’on n’avait aucune chance. Mais je ne vous en veux pas, c’était la réalité, j’aurais écrit la même chose! On avait quatre points et aujourd’hui, on en a 22! On est en train de revenir, semaine après semaine… Mais rien n’est fait, j’insiste bien.

Qu’est-ce qui explique ce retour incroyable? Il y a un nouvel entraîneur et de nouveaux joueurs, d’accord, mais de là à quasiment tout gagner…

Nous sommes un groupe uni et ça se voit, ça se sent. On veut se sauver et c’est quelque chose qu’on inculque chaque semaine à l’entraînement. Les trois points du week-end, il nous les faut! On les veut! Et à force de le répéter, de le vouloir… C’est vrai, il y a de la qualité dans ce groupe et cela aide, bien sûr. On ne gagne pas les matches qu’à la volonté. Même quand on perdait les parties, au début de ce deuxième tour, on voyait des bonnes choses par moment. Il y avait toujours des bouts de matches encourageants. Face à Forward, on prend le premier but, mais on revient. Contre Montreux, pareil. Ce sont des matches que l’on perd, mais lors desquels on voit qu’on est capable de faire quelque chose. Face aux ténors, on n’a pas pris de points, mais on a rivalisé. Et là, contre les équipes plus à notre portée, on fait quasiment le plein. Mais on va attendre la semaine prochaine pour parler: pour l’instant, on n’a rien fait.

Pourquoi avoir accepté cette mission? Concordia était quasiment relégué, c’était une mission compliquée, non?

J’aime les challenges et celui-ci en était un grand, vous avez raison! J’adore ça, ça me motive. Ce qui se passe avec cette équipe, l’esprit qui se dégage de ce groupe, cela vaut dix saisons en milieu de classement à ne rien jouer.

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