Trois questions à… Paulo Vieira

En allant s’imposer à Yverdon face à Bosna (0-2, penalty de de Bruno Carapucinha et but de Ricardo Aparicio), Porto a fait un grand pas vers les finales et s’est même rapproché de la place de leader, toujours occupée par les Yverdonnois. Mais les Portistas n’ont plus que deux points de retard à trois journées de la fin… Une place dans les deux premiers semble en tout cas assurée, puisque Vallorbe-Ballaigues pointe désormais à six points.

Paulo Sergio Vieira, vous voilà tout près de la première place!

Oui, nous sommes à deux points… Mais plus que cela, je retiens surtout le superbe match que nous avons livré ce soir. Il y avait vraiment un avant-goût de finales. Le terrain des Îles était bondé, il y avait vraiment du monde, mais le public était bon enfant. Le match a été très fair-play, que ce soit les joueurs, les supporters ou l’entraîneur de Bosna, un exemple. C’était un super match, vraiment, que nous avons eu le bonheur de gagner. Ce n’était pas facile de développer notre jeu sur ce petit terrain, surtout que nous aimons jouer avec des ailiers et de l’espace, mais nous avons gagné, je crois de manière méritée.

Vous êtes en feu durant ce deuxième tour!

Nous sommes bien, oui et je peux être fier de mes joueurs. Nous ne sommes pas les leaders en 2014, car Vallorbe-Ballaigues est devant nous depuis le début de l’année. Ils ont tout gagné et ont été la seule équipe à nous battre. En fait, nous aussi, on a tout gagné sauf le match face à eux (0-1).

Vous pouvez déjà préparer les finales, non? Avec six points d’avance sur Vallorbe, c’est réglé…

Je ne peux pas empêcher les gens de parler, mais moi, je n’aime pas parler comme ça. Vous connaissez l’expression: « Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué »? Oui? Et bien c’est exactement ça. Bon, il nous reste trois matches, dont deux à domicile. On reçoit Valmont, on va à Granges-Marnand et on reçoit Champagne. J’imagine qu’on doit être capables de faire trois points, ce serait logique. Mais bon, vous n’allez pas m’entendre dire qu’on y est avant d’avoir gagné ces points, justement.

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