Trois questions à… Renato Rocha

Azzurri 90 a fait fort! Après avoir obtenu le premier point de son histoire en 1re ligue (0-0 face à Echallens), le club de Chavannes-près-Renens est allé chercher sa première victoire, avec la manière. En explosant Bulle (0-5), à Bouleyres, l’équipe de Patrick Isabella a confirmé qu’elle serait redoutable cette saison. Après l’ouverture du score de Nicolas Marazzi, Renato Rocha (sur penalty), Charles Traoré, Luca Scalisi et Dren Basha ont chacun inscrit leur nom au tableau de marque. Prochaine étape, samedi 24 août, à 17h, à Chavannes. L’adversaire du jour? Le FC Martigny-Sports, deux défaites en deux matches pour l’instant.

Renato Rocha, une victoire comme celle-ci, on imagine que c’est bon pour la confiance. La vôtre et celle du club…

Oui, c’était bien. On a retrouvé notre 4-5-1 et je pense que c’est une bonne chose. On a été solides, on a fait la différence d’entrée. On est en train de construire quelque chose de bien. Après le premier match face à Echallens, qui était celui de la mise en route, on a montré qu’on était là. A titre personnel, je me sens bien. Mes soucis physiques sont derrière. Il me manque encore une bonne semaine pour être en forme.

Le message est clair: Azzurri 90 vise les finales. On imagine que Patrick Isabella et le comité vous le répètent souvent… On se trompe?

Il n’a pas besoin de nous le répéter. Nous sommes tous des grands garçons, on sait ce qu’on a à faire. On veut y arriver, et on va faire les efforts pour y arriver. Mais attention, on sait aussi que ce sera difficile, et on ne se prend pas pour ce qu’on n’est pas. Mais ce qu’il y a de bien, c’est que nous sommes tous des compétiteurs. On veut arracher le terrain.

Arrivez-vous à créer une belle ambiance dans le groupe? On se dit parfois que cela ne doit pas être évident, avec de telles individualités pour la 1re ligue Classic?

On est en train de mettre cela en place, mais oui, on y arrive. On n’a pas le choix. Cela fait dix ans que je suis en 1re ligue, je suis bien placé pour le savoir: pour monter, il faut avoir un groupe soudé. On peut avoir toutes les meilleures individualités, si on ne joue pas l’un pour l’autre, on n’arrivera à rien. Alors, c’est sûr, avoir des joueurs comme Nicolas Marazzi, Lyazid Brahimi et Luca Scalisi, c’est important. Mais on sait très bien ce qu’on doit faire pour monter.

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