Umberto Galeno et le FC Vallée de Joux: fin de parcours

Arrivé l’été dernier au FC Vallée de Joux, Umberto Galeno n’en est déjà plus l’entraîneur. Les résultats sportifs ne sont pas en cause, puisque les Combiers sont troisièmes du groupe 3, loin derrière Vallorbe, mais à un point de Bosna, finaliste. La montée est donc toujours largement jouable, mais ce sera avec un nouvel entraîneur.

Olivier Reymond pensait que les différends avaient été réglés

« C’est vrai », confirme Olivier Reymond, président du FCVJ. « Nous avons eu une séance mardi, lors de laquelle les choses se sont un peu mal passées. Je pensais que ce serait une séance footballistique entre les joueurs et lui, mais les critiques ont commencé à fuser. Il a décidé de s’en aller. Je le regrette, car j’étais parti pour terminer la saison avec lui. On a eu quelques différends vers le mois d’octobre, mais on les avait réglés… Enfin, je croyais. »

Au début, pourtant, tout se passait bien…

 

Si Umberto Galeno a décidé de lui-même de s’en aller au terme de cette séance, Olivier Reymond ne peut pas dire qu’il en soit foncièrement dépité. « Non, c’est vrai. J’aurais aimé qu’il reste, mais la situation n’était clairement plus la même qu’à son arrivée. » Ce que le président a pu reprocher à son entraîneur? « Déjà, j’aimerais dire que ses compétences d’entraîneur ne sont pas remises en cause. Si nous sommes troisièmes aujourd’hui, c’est aussi grâce à lui. Je pense qu’il a tout ce qu’il faut, et au début, tout se passait bien. Et puis, il a commencé à manquer des séances: cinq mardis de suite, il n’est pas venu. On a terminé le tour comme on a pu et il y a eu cette séance de mardi dernier… », continue Olivier Reymond.

Umberto Galeno l’a toujours admis: la tenue de son magasin de sport à Genève lui prend du temps, mais les résultats sportifs lui donnaient raison. Diverses petites fractures sont cependant apparues, comme lorsqu’il a décidé d’inscrire une équipe de futsal, mais que ses joueurs ne l’ont pas massivement suivi.

Umberto Galeno: « Je préfère arrêter aujourd’hui »

Alors, qu’est-il arrivé à celui qui est désormais l’ancien entraîneur des Combiers? « Si j’en crois vos articles, il s’est passé la même chose qu’avec Jamel Kaissi à Forward-Morges… Les questions étaient nombreuses en fin de premier tour, mes méthodes étant contestées par une partie des joueurs, dont certains «historiques» ayant du poids dans le vestiaire », explique Umberto Galeno lui-même. Les joueurs n’adhéraient plus au discours, enfin pas tous. Mais l’entraîneur venu de la Côte a également quelques griefs à faire à Oliver Reymond.  « Il voulait presque lui-même faire la feuille de match. Je préfère arrêter aujourd’hui que me laisser imposer quels joueurs doivent être sur le terrain ou non », grince le désormais ex-entraîneur des Combiers.

Entendant ces mots, le président de La Vallée s’étouffe: « C’est faux, complètement faux! Je n’ai jamais imposé aucun joueur. Jamais! Deux fois, après un match, je lui ai dit ma façon de penser. Après Vallorbe, il a reçu un SMS de ma part, qu’il n’a pas digéré. Et après le match contre Venoge, je lui ai dit qu’on aurait pu éviter de se faire peur. C’est tout! Et c’est le rôle d’un président! Le problème, c’est qu’il ne supporte pas la critique, ou mal. Il a des compétences footballistiques, comme je vous l’ai dit, mais il a de la peine à faire passer son message auprès d’adultes »

Une solution interne pour le poste d’entraîneur?

« J’aurais aimé faire mon travail jusqu’à fin juin », termine, lui, Umberto Galeno, un peu triste de quitter un groupe qu’il se voyait bien amener jusqu’en finales. Ce ne sera donc pas le cas et il peut se tourner vers un nouveau challenge. Le nom du nouvel entraîneur du FC Vallée de Joux sera, lui, dévoilé mardi soir. « On s’achemine vers une solution interne », conclut Olivier Reymond, confiant dans la qualité de son groupe pour aller atteindre les finales. « On a une bonne équipe et on vise le plus haut possible. Bon, là, en hiver, c’est un peu compliqué pour s’entraîner, il faut se battre pour trouver des terrains praticables, mais c’est tous les hivers comme ça à La Vallée. Le point positif, c’est qu’aucun joueur ne nous quittera cette année. Même Arif Acikgöz, convoité par d’autres clubs, restera chez nous », se réjouit le président.

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