« Quand tu sors du circuit, tu es vite oublié »

Après avoir été éloigné des terrains durant 11 mois à la suite d’une déchirure des ligaments croisés, Zivko Kostadinovic est de retour aux affaires. L’ex-gardien du Mont, qui s’entraîne avec Azzurri, est en effet prêt pour reprendre le football professionnel. Croisé tout sourire sur le terrain de Samaranch au sud de Lausanne, juste avant une heure intensive de sport, le grand portier se livre sur sa blessure, sa rééducation et son envie de retrouver un club de haut niveau.

Comment ça va Zivko ?

Très bien merci. Je me sens en pleine forme. J’ai vraiment bossé dur après ma blessure. Pour l’instant, je m’entraîne avec Azzurri pour garder la forme ainsi qu’avec un préparateur physique.

Est-ce que tu te sens prêt à revenir dans le football professionnel ?

Oui, tout à fait. Je suis plus que prêt. Cependant, quand tu sors du circuit, tu es vité oublié. C’est le plus dur à encaisser.

As-tu déjà eu des contacts avec plusieurs clubs ?

J’en ai eu, mais il n’y a encore rien de concret. J’aimerais réintégrer au minimum une équipe de Challenge League, mais comme tout le monde sait, c’est toujours plus difficile quand tu es gardien. Il n’y en a que un sur le terrain (sourire).

Bien sûr, mais au vu de tes dernières performances avant ta blessure, il y aura sûrement de l’intérêt, non ?

Je pense, mais tout le monde n’ose pas te relancer surtout après une grave blessure. J’étais vraiment à mon meilleur niveau. Nous avions aligné six rencontres consécutives sans encaisser de buts. L’équipe était performante et moi je me sentais très bien jusqu’à cette sortie aérienne…

11 mois sans football, ça doit être dur, comment tu t’occupais ?

Il ne faut pas croire que l’on ne fait rien dans ces moments. Tous les jours, j’allais à la rééducation. Je passais d’abord par la case physio, ensuite piscine et encore le fitness avec le vélo. Je partais à 8h de chez moi et je ne rentrais quasiment jamais avant 19h.

Tu as même engagé un préparateur personnel pour être prêt !

Oui, Johnny (NDLR : Ramos) m’apporte beaucoup. Je désire vraiment être prêt. Si un club m’engage durant le mercato hivernal, il verra que je suis très en forme. Je ne veux pas avoir de regrets. Si je dois sortir du monde professionnel, cela ne sera pas de ma faute.

Tu as évoqué précédemment la Challenge League, as-tu pensé à l’étranger ?

Evidemment, mais je n’ai rien de concret. J’ai des copains qui jouent à l’étranger. Ils veulent m’aider ils me proposent à des clubs, à Lens par exemple. Dans une situation comme la mienne, il y a pleins de gens qui veulent m’aider.

Est-ce que tu gardes espoir ?

Oui bien sûr. Il le faut. Je suis pro depuis l’âge de 19 ans. J’en ai actuellement 25. C’est trop tôt pour abandonner. Je sais que les places, surtout en tant que portier, sont chères, mais je vais me battre pour retrouver une place de titulaire.

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