«Je vais méditer la leçon et revenir encore plus fort»

Mickael Castejon a écopé de trois matches de suspension pour son carton rouge reçu à l’issue du match contre Team Vaud samedi dernier (lire ici). L’ancien gardien du LS manquera ainsi le choc au sommet face à son ancienne équipe, Stade-Lausanne, ce samedi à 17h. Que s’est-il passé dans les vestiaires ? Il répond.

MICKAEL CASTEJONMickael Castejon, vous avez reçu une suspension de trois matches. C’est plutôt lourd, non, alors que vous nous disiez que c’était l’arbitre-assistant qui vous avait agressé ?

La sanction en elle-même est logique. J’ai reçu un rouge après le match, donc la suspension pour trois week-ends en découle. Ce que j’ai un peu plus de mal à comprendre, c’est que l’arbitre s’en sort sans rien. A froid, plusieurs jours après, je reconnais qu’il y a eu des mots, mais lui a eu un geste clairement déplacé. Tout le monde l’a vu, l’arbitre aussi. Au final, je considère donc qu’il s’agit d’une immense injustice.

Des spectateurs nous ont écrit pour nous dire qu’ils avaient trouvé votre attitude scandaleuse pendant et après le match…

Les gens sont jaloux, c’est comme ça. Azzurri dérange, quelque part. Afficher son ambition, ce n’est jamais bon, donc certaines personnes se servent de chaque situation pour nous pointer du doigt. Mais ça ne me dérange pas, c’est pour ça que je suis venu à Azzurri, pour jouer chaque week-end sous pression. Le football, c’est aussi cela, de l’instensité. Mais je m’en veux quand même un peu.

Parce que vous allez rater le match à Stade ?

Sur un plan personnel, oui, mais je suis convaincu que Yann Jeanmonod sera parfait lors des trois matches à venir. Non, je m’en veux, parce que je dois rester calme et jouer avec mes qualités. Là, je suis sorti de mes gonds pour deux raisons. La première, c’est que l’arbitre m’a manqué de respect, la deuxième c’est que j’étais déçu de ne pas avoir arrêté ce penalty. La frustration de ma performance, je dois la maîtriser. Je ne peux pas tout le temps tout arrêter. Je ne veux jamais prendre de but, donc je me mets une énorme pression. Peut-être trop. La vérité c’est que je n’ai pas confiance en moi, j’ai peur que mes coéquipiers, mon entraîneur et mon président me trouvent nul quand je ne fais pas de bons matches… Ca, c’est la vérité. L’énorme pression que je me mets au quotidien, à l’entraînement et en match, vient du fait que je ne veux tellement pas les décevoir… Samedi, ça a lâché. Mais ça n’enlève rien au geste intolérable de l’arbitre envers moi. Après, je vais rester à l’écart trois matches, méditer ma leçon et revenir encore plus fort. Les gens ont toujours parlé sur moi, ils ont une raison de plus désormais, mais à la fin, c’est moi qui aurai raison.

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