Dardania n’a pas fait de cadeau à Renens

« Vous vous rendez compte? Si on n’avait pas perdu bêtement deux fois, on serait à 45 points, à trois points de Stade-Lausanne! On jouerait la montée et on s’offrirait une finale face à eux au dernier match! » Nuki John, le très sympathique président de Dardania Lausanne, regrette les deux défaites (à Sierre et face à Servette M21) du deuxième tour de son équipe. Sans ces deux revers, le bilan de Dardania en 2014 serait parfait, tout simplement. Pour rappel, le club lausannois avait 15 points cet hiver et en compte 39 aujourd’hui… Huit victoires en dix matches, soit 24 points, voilà de quoi faire de Dardania la meilleure équipe du deuxième tour, tout simplement, loin devant Perly-Certoux (21 points) et Sierre (19 points).

Le plus fort? Tout cela n’était même pas programmé. Nuki John avait, de son propre aveu, construit une équipe dont le seul objectif était d’aller chercher le maintien! Une équipe sans « stars », qui a donc survolé cette année 2014 grâce à la qualité de son jeu et elle seule.

Un superbe but pour le 1-2, très collectif

Samedi, Dardania se déplaçait au Censuy pour y affronter un FC Renens qui devait absolument gagner pour conserver un espoir de maintien. Le résultat? Une victoire 1-2 pour Dardania, grâce à un but splendide de Lulzim Bajrami à la 70e. Un but magnifique, non pas en raison d’un exploit individuel, mais à l’image de cette deuxième partie de saison: tout en collectif. Deux décalages parfaits ont permis à celui qui est entré à la pause en lieu et place d’Emilyan Ivanov de se retrouver seul face à Fabien Humbert et d’inscrire le but de la victoire et, sans doute, celui qui condamne Renens à la 2e ligue inter.

Renens a encore le droit d’y croire, mais…

Car ce match, s’il n’avait qu’un enjeu symbolique pour Dardania, était très important pour Renens et Nuki John a tenu à saluer le match de son adversaire: « Ils ont un très bon état d’esprit. Franchement, ils sont admirables. » Le FCR s’est en effet battu jusqu’à la dernière seconde, mais compte aujourd’hui six points de retard sur UGS, à trois journées de la fin. Les trois derniers matches? A Vernier, face à Plan-les-Ouates et à Perly-Certoux. Il faudra neuf points, cette fois c’est sûr. Mais il reste, tout de même, un vrai espoir. Pourquoi? Parce qu’UGS affronte trois cadors lors des trois dernières journées: Stade-Lausanne, Signal-Bernex et Sierre. Renens a donc encore le droit d’y croire et on fait confiance à Manuel Gonzalez et à ses hommes pour ne rien lâcher. UGS peut très bien perdre ses trois derniers matches, mais, pour rattraper les Genevois, il faudra être très bon.

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