Trois questions à… Pascal Wegmüller

Après une parenthèse d’une saison à Villars-le-Terroir, « Beny » est de retour au FC Nord Gros de Vaud, qui a enregistré le départ de son entraîneur-joueur Hervé Mazzieri. Les deux équipes étaient dans le même groupe de 4e ligue l’an dernier, et Nord Gros de Vaud (issu de la fusion entre le FC Penthéréaz-Vuarrens et le FC Pailly) n’a pas pu éviter la chute en 5e ligue. Pourtant, Pascal Wegmüller a choisi d’y revenir, plutôt que de rester tranquillement à Villars, en 4e ligue. Pour expliquer les raisons de ce choix qui peut paraître étonnant vu de l’extérieur, il répond à nos trois questions.

Pascal Wegmüller, pourquoi avoir répondu à l’appel de Nord Gros de Vaud?

Déjà, il faut dire que j’ai passé une année formidable à Villars-le-Terroir. Vraiment, je tiens à le dire, j’ai eu du plaisir à entraîner ce club, et j’ai eu le coeur gros au moment de partir. A deux semaines de la fin du championnat, Nord Gros de Vaud m’a demandé de revenir et j’ai bien réfléchi. Leur projet m’a plu, je dois le dire. On veut travailler avec des jeunes du coin. Mon effectif est composé de quelques « vieux » et de joueurs nés en 1994 et 1997. On aura la IA, que je dirigerai, et la IB, avec les « historiques » du club, qui ont émis le souhait de jouer dans le groupe du Gros-de-Vaud, avec tous les derbys. Nous, on sera dans le groupe du nord, ça me va très bien. Garder ces deux équipes était très important, et j’ai vraiment senti que si je ne venais pas, de nombreux joueurs étaient prêts à partir. Cela a compté dans ma décision.

Pourtant, vous étiez partis il y a douze mois. Avec le recul, était-ce une erreur?

Aller à Villars n’était en tout cas pas une erreur! Après, j’avais passé trois années pleines à Nord Gros de Vaud, et j’en suis parti, c’est vrai. A l’époque, je me voyais président, il y avait eu quelques histoires, mais j’ai compris que ce n’était pas ma place. Je suis un homme de terrain, qui aime travailler avec des jeunes. Il y a un super-président, Julien Schärer, qui est bien meilleur que je pourrais l’être. Bref, je suis entraîneur et très content de l’être. Ces histoires sont derrière nous.

Quel sera l’objectif cette saison? La remontée immédiate?

Non, pas du tout! Enfin, je dis ça, mais on va jouer la gagne, c’est sûr, et si on peut remonter tout de suite, on le fera. Mais nous en avons parlé en assemblée générale, on veut se donner du temps. J’ai envie de m’inscrire dans la durée, nous avons un projet commun à trois ou quatre ans. L’idée, c’est de remonter, bien sûr. Et si c’est cette année, on prendra. Mais le plus important, je le répète, c’est d’avoir pu conserver ces deux équipes et cet esprit de club.

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